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Pourquoi Lidl n’accepte pas les tickets restaurants ?

Certaines enseignes de grandes surfaces ont décidé de refuser le règlement par titres-restaurants. Découvrez pourquoi !

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Après les couacs liés aux changements de politique concernant l’utilisation des tickets-restaurant pour faire ses courses alimentaires, un nouveau débat secoue la classe politique et risque de peser sur le budget des Français. En effet, certaines enseignes ont décidé de ne plus accepter les tickets-restaurants au sein de leurs établissements. En tête de file : les magasins Lidl. L’enseigne allemande de hard-discount a fait le choix de refuser le règlement des dépenses en titres-restaurant dans tous les magasins. La raison ? Le coût !

“Un choix stratégique” pour Lidl

Pour l'enseigne, la prise en charge des titres-restaurant n’est pas anodine. En effet, lors de l’acceptation de tickets restaurants en magasins, des frais d’administration sont à rajouter par le groupe allemand pour leur traitement. Selon CNews, ces derniers s'élèvent à environ 4 % en France. Or, la marge bénéficiaire des produits vendus dans les magasins Lidl est pour la plupart de temps inférieure à 3 %, impactant par conséquent le chiffre d'affaires pour le groupe.

 

Les paiements par tickets-restaurant n’étant pas rentables, le groupe devrait envisager une hausse des prix de ses produits pour s’y retrouver financièrement. Mais afin de maintenir sa politique de prix, Lidl fait donc le choix de refuser ce moyen de règlement, mais également d’autres paiements alternatifs comme les chèques-déjeuner…

Les chefs contre-attaquent

Cette décision de revenir sur les catégories d'aliments dont l'achat est possible avec les tickets restaurants fait des émules également au niveau des restaurateurs. En effet, ils sont nombreux à se plaindre de ce choix, même du côté des grands restaurateurs comme le chef étoilé Thierry Marx. Actuellement président du principal syndicat patronal de l'hôtellerie-restauration, le cuisinier de renom souhaite être reçu “dans les meilleurs délais” par la Première ministre Élisabeth Borne.

 

Son but ? "Lui faire part de notre incompréhension, notre mécontentement et notre souhait d’un retour rapide à la situation précédant la loi de 2022", explique-t-il dans un communiqué publié ce jeudi 16 novembre. Comme il l’explique : "Dans titre-restaurant, il y a "restaurant". Ce titre doit rester une aide au déjeuner des salariés ne disposant pas de restaurant d’entreprise. Il ne doit pas devenir un titre-Caddie"