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Manger plus quand on est à la montagne : bonne ou mauvaise idée ? Une nutritionniste répond !

Au ski, vous avez tendance à manger davantage et à jeter votre dévolu sur des plats beaucoup plus copieux qu’en temps normal. Mais est-ce vraiment nécessaire ? On vous dit tout.

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Adobe Stock 

Le mois de février est propice pour faire une virée au ski en famille ou entre amis. Et qui dit froid, dit raclette, fondue ou tartiflette. En effet, impossible de faire l’impasse sur ces plats emblématiques en période de froid. Car pour beaucoup, les sports d'hiver et les températures qui baissent représentent le prétexte idéal pour manger plus et déguster des plats encore plus copieux.

 

Mais est-ce  nécessaire ? Faut-il vraiment manger plus quand on est à la montagne ? La nutritionniste Carolina Villalta a justement répondu à la question via un post Instagram.

Que se passe-t-il dans notre corps quand on est en altitude ?

Lors d’un séjour à la montagne, l'altitude a un impact direct sur notre organisme explique la nutritionniste : "l'air en altitude est moins dense en oxygène, ce qui demande à l'organisme de s'adapter". On observe alors "une augmentation du rythme respiratoire, une accélération du rythme cardiaque, une production accrue de globules rouges et une multiplication des mitochondries pour absorber plus d'oxygène".

 

Face à ces changements, le corps brûle alors plus de calories soit "environ 200 à 300 calories brûlées par heure d'activité". Il est donc ainsi nécessaire de manger en plus grande quantité.

Faut-il vraiment manger plus ?

Mais attention, si la spécialiste précise qu’en effet, il faut plus manger, cela ne veut pas pour autant dire qu’il faut se tourner vers des plats ultra copieux. Il est faux de penser qu’une raclette ou une fondue va compenser les pertes en calories. En effet, les 200 à 300 calories en plus brûlés à la montagne ne représentent qu’une simple “collation, et pas 100 kcal supplémentaires”. 

 

Le midi, la nutritionniste conseille de miser sur “un équilibre entre les protéines, glucides et légumes pour rester rassasié plus longtemps et maintenir des niveaux d'énergie stables". Quant au soir, elle souligne qu’il est préférable de modérer "la consommation d'alcool et de quantités excessives de fromage, crème, charcuterie et pain."

L’hydratation, un point clé

En revanche, s’il y a un bien un produit à prendre sans modération c’est l’eau ! En effet, en altitude il est d’autant plus important de bien s’hydrater car "notre corps perd plus d'eau en raison de la respiration accrue et de l'air plus sec. De plus, le manque d'humidité, associé à une exposition au soleil et au vent, augmente l'évaporation de l'eau du corps". Ainsi en montagne, la nutritionniste recommande de consommer "1 à 1,5 litres d'eau supplémentaire par jour pour un total de 3 à 4 litres."

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