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Comme pour le Skyr, l’UFC-Que Choisir dénonce l’usage abusif de ce nom pour ce produit laitier

Le kéfir, nouveau chouchou des rayons laitiers, n'est pas toujours ce qu'il prétend être. L'UFC-Que Choisir dénonce l'abus de cette appellation pour des produits parfois bien éloignés de la recette originale.

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Comme pour le Skyr, l’UFC-Que Choisir dénonce l’usage abusif de ce nom pour ce produit laitier

©Adobe Stock

Le kéfir, ce lait fermenté aux origines caucasiennes, séduit de plus en plus les consommateurs en quête de santé et de nouveauté. Après le skyr, il est le nouveau chouchou des industriels et on voit le nombre de références se multiplier dans les rayons. Mais derrière son image de superaliment se cache une réalité bien moins reluisante : certains produits estampillés "kéfir" n'ont jamais vu un seul grain de kéfir. Plus cher qu'un lait fermenté classique, ce produit vendu à prix d'or pourrait bien n'être qu'une version relookée de lait ribot ou leben. Alors, comment distinguer le vrai du faux kéfir ? Voici ce que révèle l'enquête de l'UFC-Que Choisir.

Un kéfir... sans grains de kéfir ?

Le kéfir traditionnel se distingue par ses fameux "grains", un mélange de bactéries et de levures. Pourtant, de nombreuses marques présentes sur le marché, comme Beautiful Immunity ou Carrefour Sensation, utilisent uniquement des bactéries lactiques, sans le moindre grain de kéfir. "C'est une méthode simplifiée pour éviter les contraintes liées aux levures, comme la production d'alcool ou de gaz", justifie un fabricant. Mais cette simplification s'éloigne de la recette traditionnelle, inscrite dans le Codex Alimentarius, qui exige au moins 10 000 levures par gramme. Résultat : ces produits ne sont guère différents d’un simple lait fermenté, mais coûtent jusqu'à trois fois plus cher.

Marketing ou fraude ?

Les marques profitent du flou juridique en France, où aucun règlement n'encadre strictement l'appellation "kéfir". Si cela peut sembler légal, le Code de la consommation interdit toutefois de tromper les acheteurs sur la composition d’un produit. L’UFC-Que Choisir appelle donc les consommateurs à la vigilance : vérifier les listes d’ingrédients et préférer les marques transparentes sur leurs méthodes de fabrication.

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