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Pourquoi le prix des choux-fleurs a-t-il tant augmenté ?

Aviez-vous remarqué une augmentation du prix des choux-fleurs sur les étales ? On vous explique d’où provient cette hausse qui risque d’impacter votre porte-monnaie.

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 4 euros pour un chou-fleur ! C’est le prix que l’on trouve de plus en plus sur les étals de marché et dans les grandes surfaces. Ce légume - pourtant connu pour être bon marché - est désormais vendu entre trois à quatre fois plus cher que d’habitude. Mais d'où vient cette hausse de prix très impressionnante ? Derrière cette escalade de prix se cache une mauvaise récolte 2023 qui fait suite aux aléas climatiques subis par la Bretagne cette année mais pas seulement… Voici ce que l’on sait !

Une mauvaise récolte bretonne…

Le chou-fleur fait partie des légumes les plus économiques car il est produit localement. On le retrouve particulièrement en Bretagne, dont on considère même qu’il s’agit d’un légume-phare du pays malouin. Selon les chiffres partagés par Clarisse Galet, la directrice de Terres de Saint-Malo, “entre 15 et 17 millions de têtes” sont produites par an, principalement sous la marque Prince de Bretagne. 

 

Pourtant 2023 n’a pas été une année faste pour le chou-fleur. De nombreux producteurs ont en effet fait les frais d’une mauvaise météo qui a eu un impact sur leur production. En ligne de mire : la Bretagne, l'une des régions de culture privilégiée de ce légume. En 2023, les intempéries ont fait chuter les récoltes. Conséquence : le prix des choux-fleurs a doublé en un an atteignant des montants faramineux et jamais vu !

…et une hausse de la demande britannique !

En parallèle, la faible quantité de choux-fleurs produits ne reste pas très longtemps en France. En effet, du côté de l'Angleterre, les britanniques s'arrachent ce légume, en particulier durant la période des fêtes. 

Les anglais ont pour habitude de servir ce légume à Noël. Comme l’explique Xavier Thepaut, responsable Marché (Maraîchers d'Armor) à nos confrères de France 3 : "on a des prix qui ont été rémunérateurs pour le producteur, parce que le marché anglais était présent. Mais il faut que ça perdure derrière.” En effet, la saison durant jusqu'au mois de mai, “il faut que les prix soient peut-être un peu moins élevés, mais restent rémunérateurs" ajoute l’expert.

Ainsi, du fait d'une plus grande demande des consommateurs par rapport à l'offre disponible, les prix s’envolent… Mais jusqu’à quand ? Affaire à suivre.

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