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“Après le boulot, il m’arrive d’avoir une pulsion de burger, de kebab” : Mory Sacko dévoile ses habitudes de “très gros mangeur”

Mory Sacko s’est prêté au jeu des confidences sur ses habitudes et ses préférences alimentaires au quotidien. Et le chef explique notamment qu’il a très bon appétit !

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Abaca

Dis-moi ce que tu manges, je dirai qui tu es ! Mory Sacko s’est longuement confié dans une  interview accordée au Parisien. Au fil des questions, on en découvre plus sur sa vision de l’art de manger, mais aussi sur sa passion pour la cuisine et ses habitudes de “très gros mangeur”. 

 

De Top Chef au Time

C’est en pleine pandémie, en septembre 2020, que Mory Sacko fait son apparition, sur nos écrans dans la saison 11 de Top Chef. Aux côtés de candidats iconiques comme Adrien Cachot, le jeune homme arrivera à aller assez loin dans la course à la victoire. Même s’il n’a finalement pas remporté l’émission, Mory Sacko ne s’est pas laissé abattre. Après avoir ouvert son premier restaurant et décroché très vite sa première étoile Michelinil a pris la tête récemment d’un deuxième établissement à Paris. En septembre 2023, le prestigieux magazine Time lui dédie même sa couverture, lors d’un numéro dédié aux “étoiles montantes” de l’année 2023. 

 

Une cuisine aux multiples influences

Bien que tout semble réussir au chef désormais étoilé, Mory Sacko garde les pieds sur terre et les mains en cuisine. Ce dont il est tout particulièrement fier : sa cuisine métissée, avec ses influences françaises, africaines ou encore japonaises. “Pour moi, c’est naturel. Je suis le père d’un bébé métis – ma fille sera à la fois malienne et française. Je construis demain sur hier, dans le respect des anciens, explique-t-il au ParisienMa mamie Anna, que j’appelle « la vieille » pour la taquiner, je la chéris, j’ai fondé mes connaissances sur les siennes. Mais il ne faut pas avoir peur de changer, de voir le monde qu’on habite, nous, tel qu’il est. Si tu t’endors sur le passé, le train part sans toi. Il faut hybrider nos cultures. Moi j’ai grandi avec des Vietnamiens, des Turcs, des Marocains, et je ne suis pas le seul. Quand on parle de nourriture, on parle de culture, et de brassage permanent. La pissaladière, n’est-ce pas une pizza devenue française ? Le banh-mi, ce sandwich vietnamien préparé dans une baguette, ne raconte-t-il pas une histoire ? Dans trente ans, il y aura peut-être un mafé français.”

Dans l’assiette de Mory Sacko

Tout comme sa cuisine qui se veut généreuse et colorée, les préférences alimentaires du chef de 31 ans sont éclectiques pour celui qui se définit comme “un très gros mangeur”. Il explique : “Chez nous, on mangeait dès qu’on avait faim, quelle que soit l’heure. Aujourd’hui, à 8 heures, j’arrive dans mon resto avec les gars et, dès 10 heures, je commence à avoir faim, je goûte, je regoûte… À 11 heures, je déjeune avec l’équipe, détaille-il.  Après le service, j’ai encore faim, je file à la boulangerie d’à côté, Artocarpus, ou chez la Petite Alsacienne, en ce moment ils font des gâteaux de Noël. À 18 heures, on dîne avec l’équipe, un repas un peu plus élaboré que le midi. Et à minuit, après le boulot, il m’arrive d’avoir une pulsion de burger, de kebab ou de soupe chinoise instantanée ! Bon, heureusement, je me dépense beaucoup et je dois avoir un bon métabolisme.” A la maison, le chef confie qu’il “cuisine très rarement, juste pour des moments exceptionnels". "Mais au quotidien, c’est Émilie, ma compagne et associée, qui prépare les repas”, précise-t-il.

 

Concernant le plat qu’il aime par-dessus tout, le verdict est sans appel : “Le soupou kandia !” Le chef se laisse même aller à une anecdote  : “L'autre jour, on déjeunait chez mes parents et mon père avait demandé ce plat pour moi à ma mère. J’avais oublié que c’était un de mes plats préférés quand j’étais enfant. C’est une soupe de poissons et de fruits de mer aux gombos, des légumes qui ont un petit côté visqueux, j’adore !”. En revanche, ne lui proposez surtout pas des huîtres chaudes, pochées ou gratinées : “C’est le level maximum de ce que je déteste !, jure-t-il. Déjà, j’ai mis dix ans à apprécier les huîtres…” 

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