• Connexion
  • Inscription
Les additifs à bannir quand on est végétarien
Voir la suite de cet article plus bas
Vidéo suggérée Quels sont les produits de saison en avril ? Video 1 sur 2

Stock-Adobe

Vous êtes  végétarien ? On vous aide à traquer tous les additifs d’origine animale cachés dans les aliments !

 

Petit rappel, les additifs sont des substances (d’origine naturelle ou non) intégrées aux aliments pour les colorer, relever leur saveur ou encore améliorer leur conservation. Pour les dénicher, une seule règle : lire attentivement les étiquettes et la liste des ingrédients des produits que vous achetez. Les additifs se cachent derrière la lettre « E » suivie de 3 ou 4 chiffres, ou sous leur propre nom (colorant, conservateur).

 

Gare à la gélatine

 

Donner de la texture à une terrine de légumes, gélifier un bonbon ou une sauce, épaissir une crème dessert, la gélatine entre dans la composition de bon nombre de produits transformés. Problème, elle est presque toujours d’origine animale. Le plus souvent, elle est fabriquée à partir de porc, mais elle peut aussi être issue de bovins, de volailles, ou plus rarement de poissons. Bref, dans tous les cas, elle pose problème aux végétariens !

 

Comme l’explique la nutritionniste Florence Foucaut, l’alternative consiste à dénicher les produits utilisant de la gélatine issue des algues : c’est le fameux agar-agar, le carraghénane, ou encore la pectine. 

 

Méfiez-vous des colorants

 

Ils sont largement utilisés, et pas seulement dans les bonbons. Or, très souvent, les colorants de couleur rouge sont issus de la cochenille, un insecte parasite de divers cactus. Vous le trouverez également sous le nom de « shellac » ou « rouge carmin ». Bonbons, sodas ou desserts glacés notamment peuvent contenir ces additifs naturels incompatibles avec une alimentation végétarienne stricte. 

 

Additifs et autres auxiliaires technologiques 

 

Outre les colorants et la gélatine, d’autres additifs issus du monde animal peuvent se loger dans les aliments. Difficile d’établir une liste exhaustive, mais sachez par exemple que l’E542 (du phosphate d'os, un résidu de la combustion des os) est utilisé comme  émulsifiant,  et que les exhausteurs de goûts E640 (glycine) ou E626 (acide guanylique) sont extraits de protéines animales. 

Les fabricants peuvent aussi avoir recours à des « auxiliaires technologiques », c'est-à-dire des substances utilisées lors de la transformation des produits pour répondre à un objectif technologique bien particulier, sans être obligé de le mentionner sur les étiquettes. Il s’agit notamment de la colle de poisson (ichtyocolle), utilisée pour clarifier ou filtrer certains jus de fruits et vins ! 

 

Évitez les produits transformés

 

Comme le confirme Florence Foucaut, la règle d’or est de privilégier  les listes d’ingrédients les plus courtes possible ! A fortiori, plus ces listes sont réduites en additifs, mieux vous vous en porterez.

Certains produits végétariens ultra transformés (comme les steaks de soja ou les « fauxmages ») ont des listes d’ingrédients à rallonge et sont bourrés d’additifs. Cela semble contraire à la philosophie du végétarisme : a priori, manger végétarien, c’est aussi faire plus attention à la qualité de son alimentation, à son environnement et à la planète. Il serait donc dommage de consommer des produits ultra transformés, fabriqués parfois avec des ingrédients venus du bout du monde, d’autant que les DJA (doses journalières admissibles) sont établies pour chaque additif, mais l’effet cocktail lui, reste inconnu. Autant donc les réduire au maximum. 

La solution reste donc de manger le plus « brut » possible : faire son marché, acheter des produits frais et cuisiner un minimum !

 

 

Merci à Florence Foucaut, diététicienne nutritionniste

Dans le même univers