• Connexion
  • Inscription
Une diététicienne explique pourquoi il est important de ne pas manger ses pâtes trop chaudes !

Si vous aimez servir des pâtes bien chaudes, vous feriez peut-être bien de changer vos habitudes. Une diététicienne explique l’importance de déguster les penne ou spaghettis tièdes.

Voir la suite de cet article plus bas
Vidéo suggérée Quels sont les produits de saison en mai ? Video 1 sur 2

Adobe Stock 

D’après une étude publiée en 2021 par la société de statistiques Statista, pas moins de 80% des Français consommeraient régulièrement des pâtes. Au beurre, au pesto ou à la sauce tomate, il faut dire que ce simple produit nous sauve régulièrement les jours où la motivation pour cuisiner nous fait défaut. On a alors tendance à les manger bien chaudes pour un maximum de réconfort et pourtant… D‘après une nutritionniste, cela ne serait pas la meilleure des options pour la santé. Voici pourquoi.

L’index glycémique contenu dans les pâtes

La diététicienne Charline Wirth, mieux connue sous le nom de @charlinedieteticienne, s’est récemment intéressée à un aliment particulièrement apprécié : les pâtes. Si ce produit est très bon et facile à préparer, il comporte tout de même un défaut : son indice glycémique moyen se situe selon les variétés entre 45 et 55, voire même 60 pour les pâtes blanches. Mais à long terme, en consommant trop d’aliments à index glycémique élevé ou modéré, les conséquences peuvent se faire ressentir. Cela peut faire apparaître un diabète de type 2, peut provoquer du surpoids ou encore favoriser les maladies cardio-vasculaire.

 

Pour ceux qui mangeraient des pâtes tous les jours voire toutes les semaines, il existe toutefois une solution pour contourner ce problème et faire baisser naturellement l’index glycémique des pâtes : la température de ces dernières.

Comment manger des pâtes sans avoir un pic d'insuline ?

Le principe est simple : laisser refroidir les pâtes afin d’atteindre un index glycémique de 15. Ce phénomène se produit grâce à la rétrogradation de l’amidon. Quand la température diminue, l’amidon également va baisser. La diététicienne explique que ce dernier "devient difficile d'accès par les enzymes digestives et sera lentement et partiellement fractionné en molécules de glucose". Ainsi "son passage dans le sang sera progressif et la glycémie est stabilisée pendant plusieurs heures". Résultat, les consommateurs échappent au pic d’insuline et bénéficient alors d’une meilleure énergie et d’une meilleure satiété. Les pâtes trop chaudes, on oublie !

Dans le même univers