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Voici les 5 aliments ultra-transformés qu’il vaut mieux éviter selon cette nutritionniste

Les plats préparés industriels comme les cordons bleus ou les knacks sont très tentants. Ils sont faciles à réchauffer et nous font souvent plaisir. Pourtant, derrière les étiquettes, se cache une réalité moins réjouissante, comme le démontre Noémie Combremont, nutritionniste.

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Mieux manger est l'un des enjeux de santé publique les plus importants de ces dernières années. Et pour cause, la malbouffe et les produits industriels ont pris une place jamais atteinte dans notre alimentation. Pour nous aider à faire de meilleurs choix, Noémie Combremont, alias Noémie nutrition, partage régulièrement ses conseils dans des vidéos pédagogiques et non culpabilisantes sur sa chaîne Youtube. Il y a quelque temps, elle s'est penchée sur le cas de quelques produits industriels qu'on aime régulièrement glisser dans notre chariot de courses.

 

Les fromages pour enfants

Le marketing ciblé autour des enfants est déjà problématique selon la nutritionniste, que ce soit la Vache qui rit ou le Babybel… D'ailleurs, sur l'étiquette de ce dernier, on peut même lire "Portion idéale pour le goûter des enfants et des adultes". 22 g, 65 calories, alors qu'un carré de chocolat, c'est 55 calories, même s'il va nous apporter plus de protéines que de lipides. Le principal problème de ce genre de fromage, c'est le packaging en petite portion, qui donne envie d'en manger plusieurs et donc fait exploser le compteur.

Les knacks industrielles

Fabriquées à base de viande de porc, il existe des versions à base de poulet ou végétal. Ces saucisses sont problématiques car c'est un produit ultra-transformé. L'aliment est fractionné en plusieurs composants, on parle aussi de cracking, le prétraitement des aliments par friture ou chauffage à très haute température. Le principal problème est que le processus de fragmentation dénature complètement l'aliment et ses propriétés, ce qui engendre pour la plupart une perte totale de ses nutriments. Il y a aussi l'ajout d'amidon modifié ou d'huiles hydrogénées pas très bonnes pour la santé et que l’on n’utilise jamais quand on cuisine à la maison. Et les knacks fabriquées à base de poulet ou de matières végétales comme les pois ou le blé ne sont pas forcément meilleures et restent, elles aussi, des produits ultra-transformés.

Les cordons bleus

C'est un produit qui nous fait facilement saliver, car il évoque l'enfance avec son fromage coulant et sa panure croustillante sur le dessus. Pourtant, les versions industrielles contiennent généralement moins de 50 % de viande, ce qui peut paraître étrange sur un tel produit. La liste des ingrédients est aussi bien longue pour une préparation qui devrait pourtant être plutôt simple : du jambon, du fromage, de la chapelure. Pourtant, en décortiquant les étiquettes, on peut s'apercevoir que les cordons bleus contiennent beaucoup d'eau (c'est le 2e ingrédient majoritaire) mais aussi de l'amidon modifié, du dextrose (un édulcorant à base de maïs), des arômes… Si on le compare à une simple escalope de dinde, l'apport en protéines est plus faible chez le cordon bleu mais contient par contre pas mal de lipides (de matière grasse).

 

Les soupes déshydratées

La soupe, c'est bon pour la santé. On la trouve en magasins sous forme de sachets déshydratés. Très pratique, il suffit d'y ajouter un peu d'eau chaude et c'est prêt. Le problème de ce type de produit, c'est la quantité de sel. Vous avez peut-être déjà remarqué avoir très soif après avoir consommé ce type de produit alors qu'il contient majoritairement de l'eau. Dans un litre de soupe déshydratée, on peut trouver 7 g de sel, c'est 40 % de plus que le seuil journalier recommandé par les autorités de santé. Et pour le sucre, ce n'est pas mieux, une portion contient 6,7 g, c'est presque autant que dans un verre de thé glacé. Le taux de fibres est quasi nul, et le pire, en 3e position de la liste des ingrédients, on trouve de l'huile de palme

Les tartes aux légumes surgelées

Les tartes surgelées aux légumes sont pratiques, on peut toujours en avoir dans le congélateur pour les soirs de flemme et on se dit que c'est quand même bien meilleur pour la santé qu'une pizza. Pas vraiment, comme l'explique Noémie, la quantité de légumes peut franchement laisser à désirer. Elle prend comme exemple une tarte aux poireaux qui ne contient que 18 % de légumes. C'est maigre. Et si on se penche sur le Nutriscore, ce n'est pas brillant non plus, car son exemple est noté en D. Si on compare avec une pizza royale jambon champignons, elle aussi surgelée, son Nutriscore est lui de B. Et, niveau calories, il y a à peine 10 calories d'écart entre les deux. Plus étonnant encore, on devrait logiquement trouver plus de fibres dans la tarte aux poireaux, et bien non ! Il y en a deux fois plus dans la pizza.

 

Il ne faut jamais oublier que ce type de produit ultra-transformé n'est pas fabriqué avec amour, comme le marketing veut nous le faire croire, mais surtout avec des additifs. Noémie conclut quand même qu'il ne faut pas bannir à tout jamais ces aliments, mais plutôt les manger très occasionnellement, de temps en temps, pour se faire plaisir.

 

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