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Ce gros changement qui va être imposé aux restaurants d’ici 2 ans et qui aidera les clients

Grande nouveauté dans le monde de la restauration : les plats non faits maison devront peut-être bientôt  être clairement indiqués sur les menus.  

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Si vous avez l’habitude de vous rendre au restaurant, vous n'êtes sans doute pas passé à côté du label ‘fait maison’ présent sur les cartes ou à l’entrée de certains établissements. Saviez-vous, en revanche, qu’il existe à l’inverse, un label pour les plats qui ne sont pas faits maison ? D’ici 2 ans, cette mention pourrait devenir obligatoire sur les menus…

 

Le label “fait-maison”, gage de qualité

C’est depuis 2014 que la mention “fait maison” dans les restaurants a définitivement été adoptée, dans le cadre du projet de loi pour la consommation. Le but derrière cette mention : garantir la lisibilité de l’offre de restauration. Elle permet ainsi de mieux informer les consommateurs et de valoriser le travail des restaurateurs et leurs savoir-faire. Ainsi, les établissements ayant recours à de vrais cuisiniers sont plus facilement différenciables de ceux qui font ce qu’on pourrait appeler “de l’assemblage”. 

 

Pour une majorité de consommateurs, la mention ‘fait maison’ atteste de la qualité et de la fraîcheur des plats proposés. Mais cette option reste facultative et n’est que peu utilisé par les restaurateurs.

 

La mention plats “non faits maison”

Bien moins populaire que la mention “fait maison”, la mention “non fait maison” existe pourtant également depuis 2014 comme le rapporte Olivia Grégoire, la ministre déléguée aux PME et au Commerce, dans un entretien paru dimanche 22 octobre dans La Tribune dimanche. "Impossible au pays de la gastronomie de ne pas clairement informer le consommateur» a exprimé la ministre qui souhaite aussi apporter « davantage de transparence, aux clients du quotidien comme aux touristes."

 

C’est à cette occasion qu’elle a d’ailleurs annoncé qu’en 2025, au plus tard, tous les plats non faits maison devront être signalés sur la carte des 175 000 restaurants que comptent la France.

 

La ministre reconnaît toutefois les difficultés auxquelles le gouvernement se heurte : “Nous y travaillons depuis plusieurs mois. Nous devions agir. Car la mention – facultative –  sur les cartes du 'fait maison', un label créé en 2014, est compliquée et reste de ce fait peu utilisée.”