Chocolat de Dubaï : l’UFC-Que Choisir alerte sur la composition de ce produit qui fait le buzz !

Depuis quelques mois, impossible de passer à côté de la tablette de Dubaï, une tablette de chocolat XXL garnie de pistaches et de kadaïf (cheveux d’ange). C’est sur les réseaux sociaux que la tendance a commencé à prendre de plus en plus d’ampleur.

Aujourd’hui, on peut le dire : c’est un phénomène mondial. Un phénomène que l’on doit à l’origine à l’Anglo-Égyptienne Sarah Hamouda, installée depuis 9 ans à Dubaï. Sarah Hamouda s’est inspirée de ses pulsions alimentaires quand elle était enceinte pour créer cette tablette. Petit à petit, tout le monde a voulu la tester. A ce jour, de plus en plus d’enseignes et même des pâtissiers lancent leur propre version de cette tablette. Récemment, par exemple, Yann Couvreur s’est associé au cuisinier Moïse Sfez pour créer leur barre de Dubaï.

On a pu également la voir dans de nombreux supermarchés comme Lidl, Intermarché, Normal, et même des chocolatiers comme Lindt ont lancé leur gamme. Mais que valent réellement ces diverses tablettes ? Face à autant d’engouement, le site de consommation UFC-Que Choisir a voulu analyser la composition de certaines de ces tablettes. Verdict ? Si le visuel séduit, la composition, elle, laisse à désirer… On vous explique tout.

Tout commence avec un test de 6 marques de tablettes de Dubaï réalisé par l’association de consommateurs allemande Stiftung Warentest. L’objectif : analyser le goût ainsi que la composition de ces fameux chocolats.

Côté saveur, rien d’exceptionnel. Le verdict est plutôt mitigé : “Nous n’avons trouvé aucun goût unique, ni aucune qualité exceptionnelle.”

Par ailleurs, la composition, elle, comportait de nombreux inconvénients. Les testeurs ont pu retrouver certaines substances controversées. En effet, en plus de la forte teneur en sucre, huile végétale, arômes ou colorants, des mycotoxines et autres contaminants du genre ont été détectés. Nos confrères expliquent ainsi que, parmi les tablettes testées, deux ont été créées à Dubaï.

Néanmoins, même ces tablettes n’affichaient pas une composition idéale, puisqu’elles se sont avérées être “significativement contaminées par des matières grasses potentiellement cancérogènes” contenues dans l’huile de palme raffinée. Et l’une des deux (le Damas) était également contaminée par des aflatoxines, des mycotoxines cancérogènes.

Pour son test, l’UFC-Que Choisir a décidé d’analyser deux tablettes disponibles en France :

• La tablette Mardinni (59 €/kg), importée de Turquie
• La tablette de Lindt (69 €/kg)

Côté goût, les avis oscillent entre “addictif” et “écœurant”. Le problème ? La teneur en sucre qui prend le dessus sur les autres ingrédients. En effet, compter 46 % pour la tablette Lindt et 40 % pour celle de Mardinni.

Verdict ? D’après l’UFC-Que Choisir, pas de doute : “Le succès de ces chocolats repose davantage sur des stratégies marketing efficaces sur les réseaux sociaux et la popularité des influenceurs que sur leurs qualités gustatives ou nutritionnelles.”

En effet, la composition s’aligne dans la même lignée que son goût trop sucré, puisque là encore, les ingrédients restent controversés. Si l’on retrouve des pistaches entre 11 et 17 %, on a surtout des aliments ultra-transformés : beurre clarifié, huile de palme, lactosérum déminéralisé, lécithine de tournesol ou de soja, extrait de spiruline, arôme vanille, colorant lutéine, extrait de malt d’orge, amidon de maïs, sirop de sucre inverti… La liste est longue. Le problème ? Pour la santé des consommateurs, le groupe Santé Publique France recommande de limiter ces produits au quotidien.

Résultat ? La tablette de Dubaï, on dit oui… mais vraiment avec modération ! Et pour être sûr qu’elle soit délicieuse et avec une liste d’ingrédients courte, autant la faire maison. On vous partage ainsi la recette, vous verrez qu’il n’y a rien de plus simple !