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Coronavirus : les services de livraison de repas fonctionnent-ils ?

Oui, les services de livraison de repas à domicile comme UberEats, Deliveroo ou Frichti fonctionnent toujours… non sans danger pour les livreurs, dénoncent plusieurs syndicats. 

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L’épidémie de Coronavirus fait rage dans tout le pays. Depuis samedi 14 mars, minuit, les restaurants sont fermés et seuls les commerces essentiels (magasins d’alimentation et pharmacies en tête) ouvrent leurs portes à la population.

 

Impossible donc d’aller manger un burger ou une salade César dans votre restaurant préféré… mais est-ce que le burger peut encore venir à vous, via un service de livraison type UberEats, Deliveroo ou Frichti ?

 

Pour le moment, la réponse est oui. UberEats a même annoncé dans un communiqué la « gratuité des frais de livraison pour les deux prochaines semaines afin de soutenir les Français qui télétravaillent, les restaurants qui ont dû fermer leurs portes et poursuivre l'activité pour les livreurs qui le souhaitent ».

 

De son côté, le gouvernement a publié dimanche dernier un « guide des précautions sanitaires à respecter dans le cadre de la livraison de repas à domicile » pour protéger restaurateurs et livreurs. 

 

Le texte demande par exemple qu’une salle distincte de la cuisine soit aménagée pour la récupération des commandes. Le guide prévoit aussi des « livraisons sans contact », c’est-à-dire que la commande est laissée sur le pas de porte du client pour éviter les contaminations entre livreur et livré.   

Des livreurs en danger ?

Les risques restent cependant trop importants pour le Clap (Collectif de livreurs autonomes parisiens) : « Depuis la semaine dernière, le gouvernement appelle tous les citoyens à rester chez eux, de nombreux secteurs d'activités sont à l’arrêt… », a déclaré Jérôme Pimot, cofondateur et porte-parole du Clap à La Tribune. « Pour autant, les livraisons continuent d'être autorisées - exposant ainsi les coursiers - alors que nous ne livrons ni organes vitaux, ni sang. Simplement des pizzas et des burgers, dont les clients pourraient se passer. » Même son de cloche du côté des Coursiers de Lyon en lutte (CGT PEP) qui se mettront en grève vendredi à 20h. 

La vente à emporter continue

Pour soutenir les restaurants sans mettre en danger les livreurs, on peut aussi s’en remettre à la vente à emporter, toujours autorisée. L’essentiel étant de respecter les consignes de sécurité… et de ne pas oublier son autorisation de circuler.