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Tickets restaurants : marche arrière, payer ses courses alimentaires sera toujours possible en 2024

Pourra-t-on continuer à faire nos courses alimentaires avec les tickets restaurants ? La ministre du Commerce a levé le voile sur une remise en cause prochaine du principe qui a suscité beaucoup de réactions.

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Depuis quelques semaines, les nouveautés concernant les tickets restaurant vont bon train ! Après avoir annoncé, en octobre dernier, que deux mesures seraient mises en place afin de simplifier leur usage, la ministre Olivia Grégoire s’est une nouvelle fois exprimée sur le sujet. 

 

Un changement annoncé qui a suscité les critiques

Comme chaque année, le 1er janvier sonnera de grands changements pour tous les français. Parmi eux, il y en a un qui les a particulièrement alarmés : l'impossibilité de faire ses courses alimentaires avec les tickets restaurant. C’est pourtant une habitude qui a largement été adoptée, par tous, depuis la crise sanitaire. En 2020, le gouvernement avait en effet choisi d’élargir l’utilisation des chèques repas aux supermarchés puisque tous les restaurants étaient fermés. Oui mais voilà, l’annonce de la fin prochaine de cette mesure pour revenir au cœur même du ticket restaurant, à savoir aider les salariés à manger le midi s’il n'ont pas accès à une cantine.  Ainsi, à partir du 1er janvier prochain, il n’allait être possible de les utiliser que pour acheter des plats immédiatement consommables comme des soupes instantanées, des sandwichs ou encore des salades toutes prêtes. Cela exclut donc les produits comme la farine, le sucre, les pâtes, les boîtes de conserve, les fruits et légumes etc.

 

Marche arrière

Mais hier, coup de théâtre ! C’est sur le plateau de M6 qu’Olivia Grégoire a pris la parole au sujet de la réglementation des tickets restaurants qui devrait entrer en vigueur au début de l’année prochaine. “Cette mesure devait s’arrêter fin 2023 mais rien ne changera pour les Français en 2024. Nous la prolongeons”, déclare-t-elle, “les bonnes idées, je crois qu’il faut les considérer et les prolonger.

À quoi est dû ce rétropédalage ? Certainement au contexte d’inflation alimentaire encore élevée, dans lequel de nombreux français, associations familiales et élus ont fait entendre leur voix face à la suppression de ce qu’ils considéraient comme une “petite mesure qui permettait d'avoir un peu de souffle en fin de mois.” Et ce matin, Bruno Le Maire est même allé plus loin.

 

Interrogé sur Europe 1 et CNews, le ministre de l’Economie et des finances a ouvert la porte à une remise à plat plus ambitieuse : “Est-ce qu’il ne faut pas utiliser le ticket-restaurant de manière plus globale pour l’achat des produits alimentaires ? Est-ce qu’il ne faut pas changer cette dénomination qui induit un peu en erreur ? Avec une seule obsession, que ça corresponde aux attentes des gens", a-t-il estimé, "s’il faut engager une réforme plus en profondeur, je suis prêt à regarder cela avec Olivia Grégoire."