Abaca
Il n’y a pas que la variété française, le cinéma et le poker qui animent Patrick Bruel. L'interprète de “Casser la voix” aime aussi profiter des plaisirs de la table. Dans une interview accordée au Parisien, il évoque son amour pour la bonne cuisine, et revient sur les restaurants qui l’ont le plus marqué.
De la scène aux fourneaux
Sur le plan culinaire, Patrick Bruel en connaît un rayon. Même s’il a commencé à vraiment cuisiner que “pendant les cinq semaines de confinement, en 2020”, le chanteur régale désormais sa famille grâce à des plats faits avec amour tels que “des nouilles soba, en mode « pad thaï »” ou des “« smash burgers »”. Quand il ne maîtrise pas une recette, il explique se rendre, comment tout le monde, sur Internet et regarde “un tuto”. Côté préférences, il donnerait tout pour de “la joue de bœuf”, surtout “si elle est bien préparée”. En revanche, il avoue détester par-dessus tout “les tripes, la langue, en fait tous les abats”. Pour lui, tout est écœurant dans ces aliments : “Leur texture, leur odeur, je ne sais pas, ça ne marche pas !”
Avant de découvrir son amour pour la cuisine maison, le chanteur avait tout de même déjà un pied dans le milieu. Depuis 20 ans, il est en effet à la tête d’une oliveraie de plus de 20 ha dans le Luberon. Une exploitation reconnue pour la qualité de ses produits, tant et si bien qu’elle est considérée comme l’une des meilleures de France. Elle a même reçu près de 70 médailles, dont 27 d’or. D’une huile d’olive d’exception à une cuisine de famille gourmande, il n’y a qu’un pas…
Paris, capitale de la gastronomie
À 64 ans, Patrick Bruel a voyagé à travers la France et le monde entier. Pourtant, s’il y a bien un endroit où le chanteur se régale à tous les coups, c’est à Paris. C’est là que se trouvent plusieurs de ses tables favorites. Parmi elles, le restaurant de Guy Savoy à la Monnaie de Paris pour lequel il avoue avoir “une affection particulière”. “Je peux arriver à 23 heures, après un match au Parc des Princes, juste pour manger sa soupe aux artichauts et à la truffe”, explique-t-il. Un moment gourmand et hors du temps qu’il considère comme un vrai “privilège”. Cependant, Patrick Bruel n’apprécie pas seulement les menus gastronomiques. Il prend également plaisir à fréquenter “des petits restos créatifs et audacieux” dont “le Braisenville (IXe), le Frenchie (IIe), Septime (XIe), Comices (XVIe), ou Mallory Gabsi (XVIIe)”. Pour lui, c’est simple : “la gastronomie passe par l’assiette”.