Du 1er novembre au 1er avril, c'est la fin des terrasses éphémères
Le 1er de chaque mois est souvent synonyme de changements. Si le 1er octobre signifiait aussi la hausse des prix du pétrole, le 1er novembre instaure avec lui un tout autre changement : la fin des terrasses éphémères. Les trottoirs s’étaient transformés, le temps de quelques mois, en terrasses de cafés très souvent délimitées par des palettes de bois, système D oblige. Si certains grognaient contre cette mesure qui empiétait sur l’espace piétons et les places de parking, ça faisait le bonheur des commerçants qui voyaient leur capacité d'accueil s'agrandir tout en limitant le risque de contamination au Covid 19. Rien qu’à Paris, 12 000 extensions de terrasses avaient été montées.
Mais tout ça, c’est du passé. Car la plupart a dû disparaître en ce début du mois de novembre. Et pour ceux qui traînent la patte, la mairie de Paris menace de faire payer une amende de 5 000 euros et de facturer le démontage s'il est géré par la mairie. Mais cette mesure ne concerne pas toutes les terrasses.
Quelques chanceux pourront garder leur terrasse
Seule une poignée de commerçants a réussi à négocier une autorisation permanente. D’autres attendent une réponse à leur demande. Pour ceux-là, une tolérance est accordée le temps de recevoir le verdict des inspecteurs de la direction de l’urbanisme. Les autres devront faire une demande de réouverture pour le 1er avril pour bénéficier à nouveau de cet élargissement de leur espace extérieur. A Paris, beaucoup en ont déjà fait la requête.
“On a eu plus de 7 500 demandes aujourd’hui, qui sont en train d’être instruites par les services de la ville. Plus de 80 % reprendront au 1er avril prochain” Olivia Polski, adjointe à la mairie de Paris en charge du commerce à nos confrères de BFM.
Cette autorisation provisoire était bénéfique pour les commerçants
Pour rappel, ces terrasses éphémères devaient limiter le risque de contamination au Covid 19. Mais les effets collatéraux étaient plutôt positif. Cela permettait aux commerçants de continuer à exercer leur métier lorsque seules les zones en extérieur étaient autorisées. Cela avait aussi pour conséquence un côté pratique et une augmentation potentielle des revenus du fait de la capacité d'accueil élargie.