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Cette pratique quotidienne des vacances est en fait un remède et vous ne le savez même pas

S’il y a bien une chose que l’on aime pratiquer tous les jours en vacances, c’est l'apéro. Une terrasse, un balcon, un jardin, la plage, des amis ou sa famille, des boissons alcoolisées ou non, des trucs à grignoter et nous voilà en train de savourer les vacances. Connaissez-vous vraiment la raison d’être de l’apéro ?

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De quand date l’apéritif ?

Apéro / Stock-Adobe

On ne va pas s’en cacher : l’apéro ou l'apéritif est un rituel bien apprécié des Français mais pas que. Il a même dépassé la sphère personnelle puisque les apéros entre collègues ou after work ont toujours existé et ne sont pas près de s'arrêter. On aime tellement l’apéro qu’on le fait traîner en l’accompagnant de mille et une choses à grignoter. C’est la naissance de l’apéritif dinatoire dans les années 70 avec une apothéose du phénomène dans les années 80 et 90, voire 2000. 

 

On parle d'apéritif depuis le milieu du 18e siècle. C’était à l'origine une pratique purement médicale avec une fonction bien précise : celle d’ouvrir l'appétit. 

 

Minute culture : le mot  "apéritif" vient du mot latin "apertivus" lui- même dérivé du mot  "aperire" qui veut dire "ouvrir". Il s’agissait d’une façon de stimuler naturellement l'appétit et c’était même largement préconisé pour les personnes souffrant d’un manque d'appétit qui pouvait affecter leur santé.

 

Est-ce pour cela que dans certains pays, dont la France, il est de coutume de scander “à la vôtre” ou “à votre santé” avant de déguster sa première gorgée de bière ? C’est bien connu, avoir de l’appétit reste un signe de bonne santé.

 

Bon à savoir : Stéphane Le Bras, historien des boissons alcoolisées éclaire notre lanterne : « Ce n’était pas forcément de l’alcool, mais n’importe quel type de boisson, même des plantes, des concoctions, des poudres… Ce n’est qu’à partir des années 1860 que ce terme sera associé à la boisson alcoolisée ; l’adjectif « apéritif » va alors devenir un nom commun et ce qui était jusque-là médical va devenir alimentaire. »

 

Si le sujet de l’apéritif au fil des siècles vous passionne, nous vous conseillons vivement la lecture de cet article : La véritable histoire de l’apéro en BD par Slate.

On boit quoi à l’apéro ?

Selon les époques, les classes sociales, le type d'occasion, pas un apéro ne se ressemble. Si certains apéritifs à base de plantes nous semblent désuets de nos jours, la France est riche en spiritueux à base de plantes qui à l'origine avaient une vocation médicamenteuse. C’est le cas par exemple des apéritifs à base d’anis ou d’absinthe que l’on distille dans de l'alcool ou dans du vin, ce dernier donnant naissance au Noilly, du nom de son inventeur. C’est aussi pour des raisons médicamenteuses qu’est né le vin de quinquina créé en 1846 par Joseph Dubonnet pour lutter contre la paludisme lors des campagnes coloniales africaines. Le quinquina est un arbre dont l’écorce est très riche en quinine, un antipaludéen naturel. Ces spiritueux font partie du patrimoine français même si l’on connaît souvent mal leur histoire.

 

Chaque pays a ses propres traditions liées à son histoire. On pense notamment aux vermouths italiens ou au sherry britannique que les personnages de la série à succès Downton Abbey sirotent chaque soir avant le dîner formel à table..

 

Plus tard, les cocktails, dont le mythique Mojito, le vin blanc ou rouge, les vins doux, la champagne et la bière seront plus monnaie courante en France et dans le monde.

 

Voir notre recette de Mojito, notre recette de Spritz et nos 5 recettes pas chères pour vos apéros cet été.

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