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Comment reconnaître un bon kebab ?

C'est un plat qui n'a de grec que son nom... le kebab. Comme tout le monde, on a passé notre lundi soir devant le nouvel épisode de "Qui est l'imposteur ?" de Squeezie où la manche 4 met à l'honneur 4 maîtres-kebabiers. Nous, on connaissait les "chefs", mais pas les maîtres-kebabiers. Et c'est là qu'on s'est demandé : "quand on commande un "salade, tomate, oignons, chef", à quoi on se fie pour être certain que le sandwich soit de qualité ? 

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Comment reconnaître un bon maître kebabier ? Adobestock

Il n'y a pas l'ombre d'un doute, le kebab est un plat turc. Oui, mais... il a été popularisé en Allemagne dans les années 60, quand des immigrés Turcs sont venus prêter main forte dans les usines allemandes.
 
 
Quinze ans plus tard, ils ne sont plus les bienvenus et doivent trouver un moyen de subvenir à leurs besoins, tout en répondant à la demande croissante de plats pas chers dans un contexte de crise économique. C'est comme ça que le plat mythique de la street-food allemande a vu le jour. Le succès fut immédiat, à tel point que le "döner kebab" est aujourd'hui un plat emblématique de la cuisine allemande
 
 
Aujourd'hui, le succès est planétaire. D'après les données du Parisien, il y aurait environ 120 restaurants de kebab par million d'habitants en France. Si certaines régions, à commencer par la Côte d'Or, sont mieux pourvues que d'autres, à l'image du Gers, toutes comptent au moins 1 enseigne vendant ce sandwich turc. En 2019, pas moins de 360 millions de kebabs ont été vendus, d'après le cabinet spécialisé dans l'alimentation hors domicile Gira. 
 
 
Sur ces 350 millions, combien étaient fait-maison ? Car, d'après les statistiques, 85% à 95% des kebabs vendus en France utilisent des broches toutes prêtes de viande surgelée importée d'Allemagne. Comment les reconnaître ? Voici les détails qui doivent vous mettre la puce à l'oreille quant à la qualité du sandwich kebab que vous êtes sur le point d'acheter. 

Les 5 critères d'un bon kebab

Avis à Squeezie : on a enquêté et fouillé tout le web pour savoir comment démasquer les imposteurs façon Elias dans la vidéo de Squeezie et les vrais maitres-kebabiers. Et on a enfin trouvé la réponse. Voici sans plus attendre les astuces définies par L'Express pour reconnaître un bon kebab fait-maison.

 

  • Jetez un œil à la broche : elle doit être à usage unique. Si elle est aussi noire que vos mains après avoir réparé votre vélo qui a déraillé, ce n'est pas bon signe. Cela veut potentiellement dire qu'elle n'a pas été jetée la veille au soir. 

 

  • La broche s'arrête de tourner par moment ? Passez votre chemin. C'est le meilleur moyen pour que les bactéries prolifèrent sur la viande (et donc pour vous rendre malade). 

 

  • A moins que vous ne vous appeliez Alice et que vous soyez potes avec un lapin (auquel cas, c'est inquiétant), vous n'êtes pas si pressé que ça. Tant mieux. Pour être bon, il faut qu'il soit bien cuit, et ça demande un minimum de temps. Si la viande ne cuit pas assez, vous pourriez tomber malade.

 

  • Certes, on n'est pas Cristina Cordula, mais on se permet quand même de juger la tenue du maître kebabier. Comme le dit si bien la styliste phare de M6, "les accessoires sont hyper importants !" Et le conseil vaut aussi pour le kebabier. S'il n'a ni gants ni tablier, il est éliminé de la compétition.

 

  • Enfin, dernier point : le kebab ne doit pas ressembler à une sculpture de Picasso. L'œuvre d'art, ça doit être les saveurs du sandwich sur nos papilles, pas la forme de la broche. 

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