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Devrions-nous définitivement bannir le sel de nos assiettes ?
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Un apport excessif de sel peut entraîner prise de poids et maladies cardiovasculaires. Pourtant, il est tout de même nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme. Alors, à défaut de le bannir, comment en limiter notre consommation ?  

 

9 à 12 g : c’est en moyenne la quantité journalière de sel que consomme un français*. Pour réhausser le goût d'une moussaka trop fade, pour conserver plus longtemps les aliments ou pour améliorer l'aspect et la texture d'un plat cuisiné : le sel est partout. Pourtant, l'Organisation Mondiale de la Santé recommande de ne pas dépasser 5g par jour. 

 

Le sel : un ennemi caché ?

 

Et pour cause : une trop grosse quantité de sel peut provoquer des maladies cardiovasculaires (AVC, infarctus du myocarde, hypertension artérielle), de l'ostéoporose, une prise de poids et des cancers de l'estomac. Une liste peu réjouissante, qui va de paire avec les 2,5 millions de décès par an qui pourraient être évités.

 

Mais ce n'est pas si simple. Car la fameuse pincée de sel que nous rajoutons au moment de passer à table ne représente que 20% de la quantité ingérée chaque jour. Et le reste ? Il provient d'aliments transformés que l'on déguste du petit-déjeuner (biscottes, céréales, pain) au dîner (soupes, plats préparés) en passant par les plateaux télés (pizzas, charcuterie, fromage, par exemple). 

 

C'est donc plus le sel caché qui pose problème. Sachant qu'il n'est pas recommandé de le supprimer, puisque non seulement il exalte les saveurs mais il joue également un rôle dans notre système nerveux et pour le bon fonctionnement de nos muscles, voici nos conseils pour mieux gérer notre consommation.

 

Le sel : ni trop, ni pas assez

 

Première astuce : Pour mieux gérer votre consommation de sel, le secret est de consommer le moins d'aliments transformés possible. Et lorsque vous cuisinez, salez au minimum, goûtez et ajustez en conséquence. Idem quand vous passez à table : goûtez avant de saler systématiquement le contenu de vos assiettes.

 

Deuxième astuce : jetez un œil avisé aux étiquettes. Pour connaître la quantité de sel, multipliez le sodium par 2,5. Par exemple, si votre plat préparé contient 0,6 g de sodium, cela veut dire qu'il comporte en réalité 1,5 g de sel. A titre de comparaison, un bouillon de cube équivaut à 3g de sel. 

 

Troisième astuce : contrebalancez. Si le sel favorise l'hypertension, le potassium la combat. Misez donc sur les associations jambon cru-tomates cerises, fromage frais-concombre ou pizza-salade. Bref, on combine nos aliments salés à des fruits et légumes pour le bien de notre tension artérielle.

 

Quatrième astuce : privilégiez les épices. Exhausteurs de goût, elles remplaceront à merveille le sel. Oubliez les mauvaises habitudes, on ne sale plus automatiquement et on n'apporte pas d'office la salière à table.

 

* Selon l'OMS

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