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Voici pourquoi vous ne devriez pas jeter vos noyaux de pêches ou abricots dans la nature

En promenade ou en pique-nique, il n'est pas rare de jeter ses noyaux de pêches, de prunes ou d'abricots avec la croyance qu'un arbre va peut-être pousser par la suite. Un geste qui semble anodin, mais pourtant...

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Contrairement à une bouteille ou un emballage en plastique, on se dit que jeter un noyau de fruit dans la nature n'est pas néfaste et qu'au contraire, cela va peut-être même donner naissance à un arbrisseau dans quelques mois. Mais ce geste peut avoir des répercussions que vous n'avez pas envisagées.

Un geste dangereux pour les chiens

Les noyaux de pêches et d'abricots contiennent des substances toxiques pour les chiens. Lorsque nos fidèles compagnons se promènent en plein air, leur curiosité naturelle les pousse souvent à explorer leur environnement avec leur truffe et leur gueule. Si un chien ingère accidentellement un noyau de pêche ou d'abricot, cela peut entraîner des problèmes de santé graves. Tout d'abord, il peut provoquer une obstruction intestinale en restant bloqué dans le système digestif. Si le problème n'est pas traité rapidement, il peut créer d'importantes lésions.

 

Les noyaux contiennent de l'amygdaline, également connue sous le nom de vitamine B17, qui, lorsqu'elle est métabolisée par l'organisme, se transforme en cyanure. L'intoxication au cyanure peut provoquer une détresse respiratoire, une augmentation du rythme cardiaque et même entraîner la mort si le chien n'est pas traité rapidement. Les symptômes incluent des vomissements, de la salivation excessive, de la faiblesse, des difficultés respiratoires et des convulsions. Ainsi, il est crucial de garder à l'esprit que ces noyaux jetés dans la nature peuvent constituer un réel danger pour nos amis canins.

 

Un potentiel danger sanitaire

Faire pousser un arbre fruitier avec un noyau de fruit est une croyance presque un peu naïve. Dans une interview pour BFMTV, Françoise Roch, la présidente du Syndicat national des producteurs de fruits, dit trouver l'idée "mignonne" et "bien intentionnée", mais pas du tout efficace. Même si de temps en temps, un noyau peut germer, la probabilité est infime", explique la fruiticultrice. "En plantant un noyau, on n'obtient pas un clone de l'arbre originel, mais bien un nouvel hybride. Dans le cas d'un abricotier, par exemple, si le miraculé faisait pousser des fruits, ceux-ci seraient incomparables à l'original. Certainement plus petits, et avec un goût qui laisse à désirer." Ces semences sauvages pourraient aussi avoir des conséquences sanitaires imprévisibles, soumet Françoise Roch : "Les arbres fruitiers sauvages, naturellement non traités, peuvent servir de "réceptacles pour les maladies", qui, en fin de parcours, pourraient "potentiellement être transmises aux cultures".

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