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Pour de nombreux Français, il est difficile de se passer d’huile d’olive en cuisine. D’ailleurs, chaque année les habitants de l'Hexagone en consomment environ 12 000 tonnes. Le problème ? Récemment, la répression des fraudes a mis en lumière certaines pratiques douteuses concernant ce produit. Entre présence de pesticides et appellations mensongères, il est important de vous méfier lorsque vous acheterez votre prochaine bouteille d’huile d’olive.
Des huiles d’olive pas si saines que cela…
La DGCCRF a voulu maintenir “une surveillance active” sur des produits alimentaires vendus en France. Dernièrement, ce sont les huiles d’olive qui ont été passées au crible. Verdict ? un taux de non conformité qui “reste encore très élevé”, précise la répression des fraudes dans un communiqué. “Au total, sur 211 établissements contrôlés dans les principaux départements producteurs ainsi qu'en Ile-de-France, 39% présentaient des anomalies”, indique BFMTV. En effet, le taux d'anomalie pour 130 produits analysés dépasse les 80%. Des chiffres qui interpellent.
Quelles sont les pratiques épinglées ?
Pourquoi un tel résultat ? Plusieurs anomalies ont été pointées du doigt comme le souligne la DGCCRF dans la présentation de son rapport : “La mention sur l’étiquetage d’une catégorie supérieure à sa catégorie réelle (ex : huile d’olive « vierge extra » à la place d’huile d’olive « vierge »), l’absence de l’indication de l’origine, le mélange d’huile d’olive avec de l’huile raffinée de type colza ou tournesol ou encore des dénominations de vente erronées ou de nature à induire en erreur le consommateur”.
Face à ces résultats, quatre procès verbaux pénaux ont été établis ainsi que 17 injonctions pour remise en conformité des mentions d'étiquetage et 65 avertissements.
Pour choisir entre huile d’olive vierge et extra vierge : on vous partage notre guide pour vous orienter vers la meilleure.