• Connexion
  • Inscription
L’eau Hépar va se faire rare en rayons : voici pourquoi

Depuis le 4 mai dernier, la production de l’eau Hépar, connue pour faciliter le transit intestinal, est réduite d’un tiers. Sa présence pourrait se raréfier dans les rayons des supermarchés. 

Voir la suite de cet article plus bas
Vidéo suggérée Quels sont les produits de saison en avril ? Video 1 sur 2

Adobe Stock

Doit-on s’attendre à une disparition des bouteilles d’eau Hépar dans les rayons de nos supermarchés ? Avec la suspension de plusieurs forages, il est certain que la production va nettement diminuer et se raréfier en magasin. Depuis le 4 mai dernier, le géant de l’agroalimentaire Nestlé a suspendu un tiers des forages de son site des Vosges, soit 2 sur les 6. 

Des difficultés face aux sécheresses chroniques

« Nestlé Water est confrontée, comme l’ensemble de son industrie à des conditions climatiques qui se détériorent avec des événements plus fréquents et plus intenses tels que des sécheresses régulières suivies de fortes pluies qui affectent les conditions d’exploitation de certains forages sur son site des Vosges », a indiqué le groupe industrielle à l’Agence France Presse. 

 

Les deux forages concernés sont à de faibles profondeurs et sont donc plus exposés aux aléas climatiques. 

 

Le géant possède aussi les références Perrier, Vittel ou Contrex mais assure que ces références ne sont pour le moment pas visées par des mesures de restrictions.

Nestlé n’a pas précisé la durée de cette suspension partielle et ne souhaite pas communiquer le nombre de litres d’eau que cela concerne. 

 

Une exploitation de l’eau par les industriels qui pose de plus en plus problème

L’exploitation des ressources en eau par l’industrie alors que le niveau des nappes phréatiques est particulièrement bas soulève de plus en plus de protestations de la part de la population et des élus locaux. 

 

Le groupe Danone qui possède la marque Volvic s’est engagé à réduire sa production de 5% dans le Puy de Dôme, dans un département qui subit des restrictions d’eau sur 31 communes. 

 

Autre cas avec Coca-Cola et son site de Grigny dans L’Essonne. La marque américaine exploite la nappe phréatique de la commune depuis les années 80. Le groupe a obtenu à l’époque une autorisation préfectorale pour puiser dans la nappe en échange d’une redevance à L’Etat. 

 

Aujourd’hui, la municipalité souhaite raccorder l’usine au réseau d’eau potable pour préserver cette ressource. Coca-Cola affirme travailler dans ce sens pour trouver une solution.

 

Selon le gouvernement, seulement 8% de l’eau prélevée est utilisée par les industriels.Dans son « plan eau » annoncé Emmanuel Macron a indiqué fin mars qu’un effort sera demandé au secteur.