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Sponsorisé Christine Ferber, Pâtissière, boulangère, chocolatière et confiseuse à Niedermorschwihr en Alsace
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Christine Hart 

Discuter avec Christine Ferber, c’est recevoir une belle leçon de vie et de gourmandise, tellement elle est passionnée par le travail bien fait, la création et son village, Niedermorschwihr près de Colmar en Alsace.

 

En ce dimanche, son équipe et elle sont à pied d’œuvre depuis 5 h du matin. Ils ont déjà préparé les petits gâteaux du jour, avant d’enchaîner sur les tartes au citron & basilic, un gros éclair façon Mont-Blanc, les gâteaux au chocolat sur une base de praliné croustillant, sans oublier les kouglofs et les croissants. La pâtisserie ouvre à 8h, il s’agit d’être fin prêt.

 

Son grand père et son arrière-grand-père étaient boulangers à l’époque où la boulangerie n’était pas ce que l’on connaît de nos jours. Les boulangers faisaient cuire les préparations de leurs clients, peu de gens avaient un four, ou préparaient du pain avec la farine de leurs clients. Ils étaient des prestataires de services auprès des habitants du village.

 

Son père, reprend le flambeau et tient la boulangerie et l’épicerie du village avec sa femme. Il régale pendant de nombreuses années ses clients avec son jambon en croûte qui cuit dans une pâte à pain maison pendant 6 heures, ses pâtés en croûte, son kouglof mais aussi les pâtisseries et les bonbons de chocolat qu’il prépare à l’occasion du week-end.

 

Christine Ferber baigne depuis qu’elle est enfant dans cette atmosphère très gourmande. Sa vocation est toute trouvée. Après une école à Bruxelles qui lui enseigne la pâtisserie, la boulangerie, la confiserie et le travail du chocolat, elle reprend en 1980 la maison familiale, y compris l’épicerie qui existe toujours aujourd’hui pour dépanner les clients quand il leur manque un produit. 

 

Elle souhaite exprimer toute la palette du métier, en faisant jour après jour du pain, de la pâtisserie, de la confiserie, des bonbons de chocolat, des glaces, etc. Ce n’est pas simple, à tel point qu’elle se demande si elle ne devrait pas s’installer à Colmar, là où il y a plus de passage.

 

Son père lui conseille la patience, beaucoup de travail, de la volonté et de faire ce que les autres ne font pas ou ne font plus.

 

Elle se donne à fond, travaille énormément, fait des choses qu’elle aime car elle a cette véritable passion de créer et de faire. Les clients ne s’y trompent pas et petit à petit, ils viennent de plus en plus nombreux se régaler de pâtisseries et autres douceurs de la maison. Aujourd’hui, Christine Ferber n’est plus seule, elle est entourée de plusieurs salariés mais elle travaille toujours autant.

 

« J’aime mon village, sa sérénité, retrouver les produits de saison mois après mois, ainsi que les événements qui jalonnent l’année. A Pâques, nous faisons pendant une semaine le mythique agneau Pascal et après, on passe à autre chose. Chaque jour, c’est un bonheur de faire autre chose. »

 

Elle a un profond respect du travail de ses parents. Pour rien au monde elle ne renoncerait à faire les fondamentaux de la maison, comme la forêt noire ou le Kouglof.

 

Quand ses clients lui disent « Pas un Noël à la maison sans la forêt noire de la maison Ferber », elle sait qu’elle a eu raison de continuer dans cette voie. 

 

Et les confitures alors ?

 

C’est une histoire de passion partagée. La belle aventure de ces mignons petits pôts démarre de manière non calculée. En 1983, avec un panier de griottes qu’on lui donne, Christine décide de ne pas les préparer pour une forêt noire. Elle les prépare en confiture et dépose les pôts dans la vitrine pour la décorer. Ils ne manquent pas d’attirer l’œil des clients, ils insistent longuement pour les acheter puis reviennent pour en réclamer d’autres. Sans réseaux sociaux ou autre type de communication, les confitures deviennent au fil des années un produit incontournable en France et bien au-delà de nos frontières. Aujourd’hui, une équipe du matin prépare les pâtisseries, alors que l’après-midi, c’est place aux confitures. La production reste artisanale et est rythmée par les saisons. 

 

«Demain, nous attaquons la confiture d’églantine et nous ferons aussi des confitures de coings jusqu’à la fin de la saison».

 

Sa plus grande fierté, c’est la confiture de framboises et violette et la confiture de Noël qui reprend tous les codes du pain de Noël Alsacien : Le Beraweka.

 

« C’est en passant des framboises particulièrement mûres à la moulinette que j’ai remarqué qu’elles exhalaient un parfum de violette. J’ai fait un test en ajoutant une goutte d’essence naturelle de violette et ce fut une révélation. »

 

Où trouver les produits de la maison Ferber ?

 

Les confitures se trouvent dans toutes les bonnes épiceries fines et sur bon nombre de sites de vente en ligne. Le reste des douceurs sont à acheter à la maison Ferber à Niedermorschwihr.

Durant le mois de décembre, à l’occasion des magnifiques marchés de Noël, Christine Ferber vendra quelques douceurs dans la jolie boutique Le Cabinet de Curiosités, 14 rue des Tanneurs à Colmar. 

 

Maison Ferber

18, rue des Trois Epis

68230 Niedermorschwihr

Tél : 03 89 27 05 69

 

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