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Vos mauvaises herbes pourraient vous rapporter gros !

Entre l'inflation des prix de l'alimentation et les grèves en cours pour négocier un meilleur salaire, on est sûr d'une chose : les Français ont parfois des difficultés à joindre les deux bouts. Et si l'on vous disait que votre jardin en friche et peu entretenu pouvait vous aider à arrondir les fins de mois ? 

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Vos mauvaises herbes pourraient vous rapporter gros ! Adobestock

Certains se serrent la ceinture pour économiser quelques précieux euros, d'autres scrutent chaque promotion pour ne manquer aucun bon plan. Chacun a sa méthode pour faire face à l'inflation, qui atteignait +4,5 % en septembre 2022 (source Insee). Certes, il y a des petites astuces à connaître pour faire des économies facilement sur ses courses, à commencer par ne plus acheter certains produits pour survivre face à l'inflation, à comparer les prix au kilo et à n'acheter que ce dont vous avez besoin. 

 

Ces petits gestes du quotidien peuvent vous faire gagner quelques euros. Pour gagner encore plus, il existe une autre solution : vendre ses mauvaises herbes du jardin. Du moins, pas n'importe laquelle. On vous explique le concept novateur et plutôt malin qui a vu le jour en 2019

 

Si vous avez la chance d'avoir un jardin mal entretenu, sachez qu'il pourrait vous rapporter gros. Qui aurait cru qu'une mauvaise herbe ultra courante pourrait vous faire gagner de l'argent ? Et pourtant, c'est bien ce qui pourrait se passer d'ici quelques mois. Alors, un conseil : ne vous débarrassez pas des orties et du lierre qui poussent de partout chez vous.

 

En plus de faire des merveilles en cuisine, cette mauvaise herbe a de multiples bienfaits sur la santé. Et, autre bon point, elle vous permettra bientôt de gagner un peu d'argent.

Gagnez de l'argent en soutenant un projet écolo

La start-up Le jardin e(s)t la recette propose de racheter les orties et autres plantes sauvages des particuliers partout en France. Pour eux, cela leur offre une quantité de matière première à bas coût pour produire bouillons, mélanges aromatiques et pesto. Pour vous, c'est une rentrée d'argent qui demande peu d'efforts et qui vous débarrasse de mauvaises herbes que vous auriez dans 99% des cas laissé en friche.

 

D'après le communiqué de presse de la marque, "certains des jardiniers adhérents sont payés jusqu’à 2000 euros pour leur récolte". C'est plus que le salaire médian français, qui s'élève à 1 789€ par mois. Cerise sur le gâteau : en étant jardinier amateur (voir conditions sur leur site), vous n'êtes pas imposé sur ces revenus. Plutôt intéressant, non ? 

Les étapes pour vendre vos mauvaises herbes et plantes aromatiques

Et là, la question que tout le monde se pose ! Comment fait-on pour profiter de ce bon plan ? Pour devenir "jardinier adhérent", il faut remplir un formulaire d'enregistrement et s'engager à respecter le cahier des charges de l'entreprise. De là, l'entreprise étudie votre dossier et valide (ou non) votre demande. 

 

  • Il ne faut pas utiliser d'intrants de synthèse
  • Vous avez une pratique respectueuse de l’environnement, de la biodiversité et de la santé humaine, avec une utilisation raisonnée de l'eau et de l'électricité

 

Si vous n'avez plus l'envie ou le temps, l'adhésion ne vous engage à rien d'après le site de la start-up. 

 

(Re)mettre au centre de la table les plantes sauvages

Les orties ne sont pas les seules plantes qui intéressent les co-fondatrices du "jardin e(s)t la recette". Marjolaine, origan, sauge, fruits séchés, plantes aromatiques ou encore lierre terrestre sont aussi rachetés. Au total, 144 plantes peuvent être vendues

 

Au-delà du côté économique -la motivation principale de beaucoup, on ne va pas se mentir- il y a aussi le côté écologique. Pour les 2 co-fondatrices de la start-up, ces plantes sauvages sont des diamants bruts qui permettent de relancer une alimentation durable pour demain. 

 

« Si nous adorons les plantes sauvages (aussi appelées « mauvaises herbes ») c’est parce qu’elles poussent localement, généreusement, sans engrais ni pesticides de synthèse, sont résistantes aux maladies et aléas climatiques, sont hautement nutritives, mais aussi carrément délicieuses ! Elles sont synonyme de résilience alimentaire, c’est pourquoi nous souhaitons les (re)mettre dans nos assiettes » développent Bénédicte et Aurélie, les co-fondatrices de la start-up. 

 

Autre point à ne pas négliger : ces plantes auraient des propriétés très intéressantes pour la santé, et ce serait dommage de les gaspiller. Si vous avez envie de vous régaler avec une recette de soupe d'ortie et que vous n'en avez pas dans votre jardin, vous pouvez participer à cette économie et ce projet de transition alimentaire en achetant les produits finis, type pestos secs, tisanes ou fleurs de sels aromatisés, sur le site. 

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