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Vous devriez arrêter de manger trop vite : une nutritionniste vous explique pourquoi

Par manque de temps ou tout simplement par habitude, certains mangent vite. Trop vite. Une manière de s’alimenter qu’il vaut mieux éviter.

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Lors des repas, de nombreux débats se font entendre et souvent créent des divergences parmi les convives. De la découpe des aliments à la quantité d'eau absorbée, rien n'échappe aux discussions animées. Mais il y a un sujet qui revient souvent et qui suscite des opinions différentes : la vitesse de dégustation. Quelle est la vitesse optimale pour se nourrir ? Pour répondre à cette question, Coralie Costi, diététicienne et nutritionniste, a livré ses précieux conseils dans une interview accordée au magazine ELLE

Les désagréments liés à une dégustation trop rapide

Comme le détaille la diététicienne et nutritionniste Coralie Costi dans les colonnes du ELLE, manger de manière trop rapide peut avoir des conséquences néfastes sur notre organisme. “Lorsqu’on ne prend pas le temps de mâcher correctement les aliments, ces derniers ne sont pas suffisamment broyés, et resteront ainsi plus longtemps dans l’estomac, ce qui fatigue cet organe. On va être ballonné, davantage sujet à des gaz, des remontées acides, et des gros coups de fatigue”, explique l’experte en nutrition.

 

Tout au long du processus d’ingurgitation, le corps produit l’hormone de la satiété, appelée leptine. ”Quand on mange très vite, on ne laisse pas le temps à notre corps et à nos organes de communiquer entre eux pour s’envoyer des signaux de satiété.  Les 15 minutes n’ont pas été atteintes pour que les signaux soient envoyés”, précise Coralie Costi. Ce qui veut dire que la substance sécrétée n'a pas eu le temps d’avertir le cerveau du rassasiement de notre organisme.

Quelle durée de repas pour une bonne alimentation ?

Il n’existe pas de timing précis. Cependant, Coralie Costi donne une idée de la durée minimale recommandée d’un repas. Un repas qui dure entre 15 et 20 minutes, c’est super. D’ailleurs, le fait de mâcher correctement les aliments, multiplie les saveurs, et stimule nos bourgeons gustatifs”, détaille la professionnelle. Autre astuce : si votre pause déjeuner est de courte durée, optez pour un encas en fin de matinée. Selon la nutritionniste, “fractionner son repas en faisant une petite collation vers 10 ou 11h est une très bonne solution, si la pause déjeuner est à 13h par exemple. Ainsi, au moment du déjeuner, au lieu de prendre entrée-plat-dessert, un plat unique sera suffisant pour se sentir rassasié”.

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