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Ce chiffre hallucinant montre à quel point les Français sont des gros buveurs de rosé

D'après les derniers chiffres publiés dans l'Observatoire mondial du rosé, les Français vivent d'amour et de rosé frais. Beaucoup de rosé frais. Asseyez-vous, vous allez probablement tomber des nues en apprenant le chiffre colossal de notre consommation de rosé en France. 

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Le rosé est plébiscité par les Français. Adobestock

L'été, les apéros, les grillades et... le rosé bien frais. Si, pour beaucoup, cette association paraît évidente, il n'en est rien. En tout état de cause, le rosé n'est pas la meilleure boisson à servir pour accompagner un barbecue. C'est ce que l'on apprenait il y a quelques semaines dans un article du Huffington Post. Un professeur d'œnologie révélait que les bières brunes et les vins rouges étaient idéales pour sublimer les saveurs d'un barbecue sans les masquer. Malgré cette révélation, la consommation de rosé en France n'a pas chuté. Au contraire, même. 

1 personne = 20 bouteilles de rosé

Dire que l'on associe le rosé aux journées ensoleillées est un euphémisme. Notre consommation le prouve : entre mai et juillet, on a acheté plus de vin rosé que de vin rouge. Pile lorsqu'il faisait beau. On note une hausse de presque 10% pour le rosé par rapport à la même période en 2021 et, dans le même temps, une diminution des achats de vin rouge de 8,5% d'après les chiffres de l'agence NielsenIQ repris par BFM.

 

Quand on aime , on ne compte pas : le dicton populaire n'a jamais aussi bien servi qu'ici puisque les français trinquent sans compter au rosé. En moyenne, on boirait 20 bouteilles de rosé par an et par personne majeure. C'est énorme, et c'est ce qui explique notre consommation nationale par rapport aux autres pays.

La France représente plus d'1/3 de la consommation mondiale de rosé

La France représente 1/3 de la consommation mondiale de rosé. Adobe

Les Français boivent à eux seuls 35% de la consommation mondiale de rosé, d'après l'Observatoire mondial du rosé. C'est beaucoup plus que les Etats-Unis (deuxième plus gros consommateur mondial avec 15%) et l'Allemagne (3e avec 7%). Comment expliquer une telle consommation ? 

 

Tout d'abord, cela s'explique par l'offre présente sur le marché français. Dans les rayons, les consommateurs ont l'embarras du choix. Bouteilles de rosé et cubis remplissent une bonne partie du rayon vin. Et pour cause : la France est le premier producteur mondial de rosé avec 30% à son actif. Toujours d'après BFM, les vignerons français ont produit 933 millions de bouteilles en 2019, parmi lesquels on compte le meilleur rosé du commerce. Comme la production ne suffit pas, on importe aussi beaucoup. La France est d'ailleurs le premier pays importateur mondiale de vin rosé. Mais la disponibilité des produits ne fait pas tout ; l'inflation étant elle aussi un facteur décisif dans les choix de consommation de chacun. 

 

Si Heineken a augmenté le prix de ses bières de presque 9% et Leffe de 8%, c'est à cause d'un cumul de facteurs. Au coût des matières premières s'ajoute le risque de pénurie de gaz qui tient le marché en haleine et menace à tout moment de frapper. Pour l'instant, on ne peut pas dire que les consommateurs boudent ces boissons houblonnés, mais leur cœur est partagé avec le rosé très apprécié, on le disait, pendant l'été.

 

Avec les bières comme le rosé, la règle d'or est qu'ils soient bien frais. Et pour cela, on vous dévoile 3 astuces pour éviter que votre rosé ne soit tiédasse. Pour rappel, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé ; à consommer avec modération... sauf au Japon, où le pays pousse à la consommation d'alcool.

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