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Les “Coups de pousse” de 750g pour la ferme de Boy de Stéphanie

750g s’engage pour le bien manger car il n’y a pas de bonnes recettes sans bons produits. Chaque jour nous partageons une cuisine qui va de pair avec une consommation de qualité et de saison. Nous ne sommes ni militants, ni culpabilisants mais juste gourmands & responsables.

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Pour aller plus loin, nous soutenons avec nos “Coups de pousse” des projets agricoles locaux et responsables pour manger plus local, plus durable et toujours de saison. Ce soutien se fait en partenariat avec la plate-forme Miimosa, 1ère plateforme de financement participatif exclusivement dédiée à l’agriculture et à l’alimentation. Les “coups de pousse” 750g sont attribués à des projets agricoles français, avec un impact direct sur la transition alimentaire. 

750g abonde chaque collecte sélectionnée d'une somme généreuse et met en place une campagne de communication dédiée à chacun des 5 projets choisis en 2021.

Nous avons le plaisir de vous présenter le second projet que nous soutenons : “La ferme de Boy de Stéphanie Siberchicot”

Aujourd’hui, direction le sud des Landes pour découvrir le superbe projet de Stéphanie Siberchicot, paysanne du grain au pain (paysanne boulangère). Son projet a pour noble ambition de permettre à un plus grand nombre d’amateurs de se régaler de délicieux spécimens bio au levain naturel et au blé issu de variétés anciennes.

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Depuis toute jeune, Stéphanie sait qu'elle souhaite exercer une activité en rapport avec la ferme familiale. Elle est la petite dernière d’une fratrie et s’est toujours interrogée sur l'avenir de la ferme. Ces frères et sœurs n'envisageaient pas en effet de la reprendre au moment du départ à la retraite de leurs parents.

 

Elle a commencé sa carrière dans le domaine de la santé, du secteur social et de la petite enfance. Ce sont finalement des rencontres et des événements de la vie qui font qu’elle est aujourd’hui ce que l’on appelle paysan-ne boulanger-ère ou paysan-ne du grain au pain. 

 

Avec son mari, ils avaient dans un premier temps décidé de continuer à cultiver les terres familiales en agriculture biologique en plus de leurs métiers respectifs. 

 

Puis, le déclic s’est fait en 2016, lorsque son mari Fred, lui-même fils d'agriculteurs, développe une hypersensibilité au gluten. Le couple se documente activement et découvre que ce n’est pas forcément le gluten l’ennemi mais les blés utilisés pour produire la farine.  Aujourd’hui, il faut savoir que les farines sont en majorité issues de variétés de blé modernes créées pour un rendement plus fort. Le blé contient moins de protéines, son gluten est plus tenace et donc moins digeste. Il ne maintient pas non plus la biodiversité.

 

Stéphanie va à la rencontre d’autres paysans boulangers dans le Sud-Ouest qui font partie du réseau Semences Paysannes. Elle découvre de vrais passionnés qui cultivent des variétés anciennes de blé et se moquent bien que le rendement soit plus faible. Ils sont autonomes par rapport aux semenciers. Ils produisent un blé bien plus digeste et de délicieux pains. Certains, comme Jean-François Berthelot à Port-Sainte-Marie dans le Lot et Garonne, possèdent même un conservatoire de blés anciens. 

 

Convaincue par cette démarche de qualité et l’autonomie qu’elle procure, Stéphanie se lance avec passion dans une formation de près d’une année pour devenir responsable d’une exploitation agricole et paysan-ne boulanger-ère (Brevet Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole en "Agriculture Biologique", option paysan "du grain au pain").

 

Dix mois de formation intenses, 14 semaines de stage pour maîtriser à la fois la culture, le tri des récoltes, le stockage, le métier de meunier et la pannification. C'est d'ailleurs grâce à la générosité de Denis et de Christine Vigne, ses maitres de stage, qu'elle va pouvoir démarrer grâce à leur don de 500 kg d'un mélange de blés anciens.

 

"C'est grâce à eux que j'ai pu semer mes premiers blés".  

 

Depuis mai 2020, elle cultive en agriculture biologique 48 ha de terre en blé, maïs, sarrasin, colza et tournesol pour assurer la rotation des cultures. Son papa et son mari l’aident pour la culture et sa maman, avec qui elle est associée, prend en charge la gestion de l’activité.

 

Deux fois par semaine, à 16h, ses clients ont la chance de pouvoir venir chercher des pains bio préparés avec beaucoup de soin et de passion par Stéphanie, debout depuis 4h30. Sa gamme de pains bio au levain naturel (celui d’un de ses maîtres de stage) comprend un pain paysan, un pain aux graines (son best seller), un pain moitié blé moitié maïs et des pains plus “gourmands” avec une version raisins et noisettes et une version amandes et figues. 

 

“Au départ, nous avons communiqué auprès de nos amis et rapidement, le bouche à oreille a fonctionné.”

 

Depuis le confinement, elle est heureuse de faire partie de la plateforme "Fairemescourses" qui met en relation directe les producteurs et artisans avec les consommateurs.

 

“Nous produisons aussi de l’huile de tournesol et de colza grâce à nos cultures. Nous nous appuyons sur une CUMA, une coopérative qui met en commun du matériel de production. Nous “triturons” (c’est le terme employé) les graines pour produire des huiles alimentaires bio vendues à la ferme.”

 

Pourquoi ce financement participatif sur Miimosa ?

En premier lieu pour le four. Aujourd’hui Stéphanie doit faire 3 fournées dans son four à bois pour proposer à la vente ses 30 kilos de pain, deux fois par semaine. Cela prend du temps car il faut entre chaque fournée relancer le four à bois et faire des manœuvres. Le nouveau four convoité est plus grand. Il s’agit d’un four traditionnel boulanger à sole tournante qui chauffe au bois, celui-ci étant récupéré sur l'exploitation. Ce four, très économe et écologique, est réputé pour sa qualité de cuisson et sa facilité d'utilisation grâce à la sole tournante qui facilite l’enfournement et le défournement.

 

“En une seule fournée, je pourrais faire cuire 60 kg de pain et ainsi valoriser toute ma production de blé”.

 

Stéphanie souhaite aussi s’équiper d’un moulin à meule de pierre sur son exploitation. La meule de pierre permet de monder les grains de blé en préservant les éléments les plus intéressants du point de vue nutritionnel. Aujourd’hui, son blé est moulu chez un meunier voisin qui dispose d’un moulin à cylindre. Sa farine bio T80 (semi-complète) contient beaucoup de nutriments mais moins qu’une version moulue à la meule de pierre.

Comment participer à ce beau projet ?

Nous vous invitons tout simplement à participer au projet de Stéphanie sur ce lien.

 

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