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"Les jurés, c’étaient pas nos potes… aujourd’hui ça a bien changé !" : Noémie Honiat revient sur son passage dans Top Chef
Lucile VivatPar  Lucile Vivat  | Responsable éditoriale

Chez moi, manger, c’est comme respirer. J’aime partager mes recettes et mes astuces pour vous simplifier la vie derrière les fourneaux. Mon objectif est de créer des contenus inspirants et accessibles. Je suis constamment à l'affût des tendances culinaires pour vous offrir des articles ou des recettes innovantes et adaptées à vos besoins quotidiens.

Elle a été finaliste de Top Chef et est aujourd'hui aux commandes, aux côtés de Bruno Cormerais, de La Meilleure Boulangerie de France sur M6. Dans une interview exclusive “Madeleine” pour 750g, Noémie Honiat revient sur ses débuts et partage avec nous ses souvenirs du concours Top Chef actuellement en diffusion.

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"Les jurés, c’étaient pas nos potes… aujourd’hui ça a bien changé !" : Noémie Honiat revient sur son passage dans Top Chef

DR / 750g

Noémie Honiat est de ces chefs qui ne tournent pas autour du pot. Finaliste de la saison 5 de Top Chef, championne de France Junior du dessert en 2011, elle a marqué le public par sa rigueur et son franc-parler. Aujourd’hui, elle co-anime avec bonne humeur l’émission “La Meilleure Boulangerie de France” sur M6. Pour 750g, elle revient sur ses débuts dans la compétition culinaire et nous livre, sans filtre, sa vision de l’évolution de Top Chef.

Une notoriété soudaine qui l’a surprise

« Top Chef, ce n’est pas le plus gros concours que j’ai fait », lance-t-elle d’entrée. Mais c’est celui qui l’a le plus marquée humainement. « Deux mois non-stop». À l’époque, pas de candidature classique pour elle : « Ils m’ont appelée. Je venais de passer ma mention pâtisserie et je venais de remporter le titre de championne de France junior du dessert », se souvient-elle.

En 2012, les réseaux sociaux n’étaient pas encore omniprésents. « On vivait le concours tel quel. » Un bouleversement pour la jeune femme de 20 ans. « J’ai eu du mal à m’en remettre. Tu ne sais pas si tu reprends un parcours pro ou si tu plonges dans un monde hyper spécifique… un peu spécial. Intrusif. Les gens te touchent, alors que t’as juste fait des plats, t’as pas sauvé des vies. »

Moins d’accompagnement que maintenant

Pour les candidats des premières saisons ce n’est pas comme maintenant où les candidats sont coachés. « À notre époque, les jurés, c'étaient pas nos potes, les plans de travail étaient à l’opposé (..) on se gamelait, c’était fait pour mettre un peu de stress. » Pas de chefs pour glisser un conseil ou rectifier un assaisonnement. « On était seuls. » Les figures de l’époque ? Ghislaine Arabian, Christian Constant, Jean-François Piège, Thierry Marx. « Quand ils arrivaient, on se ch***t dessus, clairement. »

Malgré la pression, Noémie garde aussi des souvenirs précieux : « J’ai vécu un super concours. J’ai rencontré des chefs, j’ai fait des choses que je n’aurais jamais pu faire dans la vraie vie, surtout à 20 ans. » Mais après la diffusion, elle prend ses distances. Besoin de se recentrer, de retrouver un lien plus simple à la cuisine : « Je suis devenue chef à domicile sur la Côte d’Azur. Je voulais côtoyer des gens qui ne connaissaient pas l’émission. » Et puis, la production la rappelle pour une deuxième participation. Elle accepte. Une nouvelle saison… et une rencontre décisive. « C’est là que j’ai rencontré mon mari Quentin. »

Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans cette vidéo ainsi que la recette complète des couronnes à la fleur d'oranger de Noémie Honiat