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Vous commandez ? Les restaurants qui ne sont qu’en livraison ou à emporter ont désormais l’obligation de vous donner cette info

Si vous faites partie des millions de Français qui se font livrer des repas à domicile ou au bureau, sachez que certains restaurants doivent désormais faire preuve de plus de transparence.  

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Depuis plusieurs années maintenant, la livraison de repas à domicile ne cesse de prendre de l’ampleur dans les habitudes et le cœur des français. En 2020, ce n’est pas moins de 350 millions de repas qui ont été livrés en France, contre 250 millions en 2019. Une nette progression qui n’est pas prête de s’arrêter… tant et si bien que certains restaurants ne proposent désormais même plus de service à table. Ces établissements d’un nouveau genre sont appelés “dark kitchens”. Un business en expansion auquel la loi commence doucement à s’intéresser.

 

Qu’est-ce qu’une Dark Kitchen ?

Aussi appelées “ghost kitchens” ou “cloud kitchens”, ces cuisines au nom évocateur ont toutes le même mode de fonctionnement : des restaurants aux spécialités bien différentes se partagent un espace généralement restreint, et tous les plats sont livrés ou proposés en click & collect. Ainsi, les établissements font des économies puisque l’espace loué est réduit au strict essentiel, tout comme le personnel qui ne compte que des cuisiniers, éventuellement  des livreurs, et les réfrigérateurs sont également partagés.Problème : la transparence sur la qualité et la provenance des produits n’est pas toujours au rendez-vous. C’est un point auquel les législateurs s’attaquent aujourd’hui.

 

Un nouveau décret

Avec l’avènement des Dark Kitchens, beaucoup de questions se posent, notamment autour du flou juridique de ces établissements d’un nouveau genre. Alors que les lois tendent à encadrer le sujet, un premier pas vient d’être franchi en ce 1er octobre 2023. Tous les restaurants n’étant disponibles qu’en livraison ou en click & collect sont désormais obligés d’indiquer l’origine ou la provenance de leur viande. Un décret qui s’applique déjà depuis 2022 aux restaurants dits classiques, et qui a même été étendu, en 2022, aux viandes porcines, ovines et à la volaille.

 

Ces informations sur l’origine des viandes devront être délivrées au consommateur, avant qu’il ne passe commande, même en cas d’achat à distance, via une application mobile ou un site internet de commande en ligne par exemple”, indique ainsi la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes). Elle encourage également “les consommateurs à signaler sur le site ou l’application SignalConso, tout problème de consommation, notamment lié à l’information sur l’origine des viandes commercialisées par les établissements de restauration en livraison ou à emporter.”

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