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Est-ce vraiment important de faire ses courses le ventre plein ? Cette diététicienne répond

Avez-vous déjà remarqué : faire ses courses en ayant faim ou après un bon repas a un impact direct sur la façon dont nous remplissons notre chariot. La faute d’une hormone, la ghréline, qui rend la “junk food” plus attrayante. On vous explique tout. 

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© Adobe stock 

Vous l’avez sûrement déjà expérimenté : faire les courses le ventre vide est généralement l’assurance de se retrouver avec n’importe quoi dans le caddie. Et c’est tout naturel ! Lorsque nous avons faim, il est difficile de faire des choix raisonnables. Ainsi, il est plus difficile de résister aux produits superflus : confiseries, biscuits industriels, chips, yaourts très sucrés… Rien de très bon si vous souhaitez éviter les grignotages intempestifs et les kilos superflus qui vont avec. 

Comment faire ses courses pour éviter les craquages ?

La règle d’or pour faire ses courses et éviter de craquer : ne jamais y aller le ventre vide. D’après Stéphanie Drieu, diététicienne nutritionniste pour France bleu, c’est “le meilleur moyen d'acheter tout et n'importe quoi pour combler son estomac, en se récompensant avec des produits « plaisir » placés en tête de gondole. Le risque est également d'acheter trop en peut-être plus par rapport à nos vrais besoins”

 

La bonne technique est de préparer une liste, après avoir mangé. Pour l’établir, préparez vos menus pour la semaine, vous saurez ainsi exactement quoi mettre dans votre panier. Une bonne façon de ne pas se laisser tenter est de passer par le drive de votre supermarché préféré. Bien sûr, une fois la liste établie, il est important de s’y tenir.

L’hormone de la faim, responsable de nos achats compulsifs

C’est une hormone qui serait responsable de nos achats compulsifs lorsque nous avons faim. Cette hormone, la ghréline, stimule l’appétit. Une étude menée par l’Institut neurologique de Montréal a ainsi prouvé que cette hormone activait le circuit de la récompense dans le cerveau et motivait à acheter de la “junk food” en la rendant plus attrayante. 

 

Il faut également savoir que le cerveau n’est pas le seul à émettre des messages. Le tube digestif envahit aussi les neurones. Une bonne raison qui nous fait dire que notre ventre est un peu comme un deuxième cerveau.

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