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Pourquoi pète-t-on plus après avoir mangé des choux ?

Ils donnent des gaz, procurent des ballonnements, rendent la digestion difficile… Ne tournons pas autour du pot plus longtemps et appelons un chat un chat : les choux font péter. Vous, moi, votre boss, votre chanteur préféré : tout le monde est logé à la même enseigne. Mais comment expliquer qu’un simple légume provoque systématiquement des ballonnements et des flatulences ?

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Pourquoi les choux font-ils péter ? Adobestock

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Pas question de manger n’importe quoi.

Ce qui se jouera dans votre intestin demain se prépare dès aujourd’hui. Évidemment, en sachant cela, vous n’allez pas vous préparer des choux farcis ou un gratin de chou-fleur. Chez 750g, on ne cherche pas seulement à esquiver les conséquences ; on veut aussi comprendre le pourquoi du comment. On s'est alors demandé pourquoi les choux provoquent-ils des troubles digestifs alors que les petits pois ou les haricots verts n’ont pas du tout le même effet sur notre organisme ? Et la réponse est plutôt intéressante. On vous laisse en juger par vous-même ?

Les choux ne sont pas les seuls concernés

On pointe souvent du doigt les choux, mais sachez qu’ils ne sont pas les seuls aliments qui font péter. Les oignons, le pain blanc, les haricots rouges, les pois chiches, les gros burgers, les yaourts et même les carottes râpées sont à rayer de votre menu si vous avez prévu de conclure ce soir. Comme les choux de Bruxelles, les choux-fleurs et les choux verts, ils nous donnent des gaz.

Pour éviter cela, plusieurs solutions existent. Pour les légumineuses, faites-les tremper une nuit dans de l'eau avec une cuillère à soupe de bicarbonate. Cela va attendrir les légumes secs et les rendre plus digestes. Pour les crudités type carottes râpées, le secret réside dans la quantité : il faut en consommer avec modération et intégrer les aliments crus petit à petit dans notre alimentation.

On digère souvent mal certains produits laitiers car, à l'âge adulte, nous n'avons plus assez d'enzymes responsables de digérer le lactose. Mais quid des autres aliments, en particulier des choux ?

Une histoire de fermentation qui finit mal...

L'explication est très simple. En plus des fibres, ils contiennent de la raffinose et du fructane. Kézako ? Pour schématiser, ce sont des molécules s'apparentant au fructose et au glucose qui sont difficiles à digérer.

Lorsqu’on avale un aliment, soit il est assimilé très rapidement et il ne reste rien à manger pour les bactéries de notre microbiote, soit l’aliment est difficile à digérer et c’est là que nos bactéries interviennent. Lorsque l’aliment est difficile à digérer, il est prédigéré et fermenté par les dizaines de milliers de bactéries qui composent notre microbiote. Les bactéries sont contentes, car c’est comme ça qu’elles se nourrissent. C’est donnant-donnant.

Le hic, c’est qu’en mangeant notre assiette de choux avec leur processus de fermentation, les bactéries libèrent du gaz, un peu comme une voiture qui, pour avancer, libère du CO2. C’est la contrepartie du service qu’elles nous rendent en nous aidant à digérer. Une fois créé, le gaz ne va pas disparaître comme par enchantement. Il provoque alors des flatulences pour s’échapper de notre corps. Et le résultat, on le connaît tous. On ne sait pas si vous pourrez replacer cette info un jour à la machine à café, mais en tout cas, vous connaissez maintenant l'explication.

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