Pourquoi est-ce important d'acheter des produits de saison ?

Midi pétante : vous avez une soudaine envie de ratatouille ou de tartines figues et chèvre frais. Entre nous, vous devriez plutôt vous tourner vers des tartines sucrées-salées avec des cerises ou des fraises, elles auront bien plus de goût et coûteront certainement moins cher. Et la raison est toute simple : elles sont de saison en juin, contrairement aux aubergines ou aux figues du toast de vos rêves.

 

Inutile de passer des heures derrière les fourneaux si c’est pour en tirer un plat fade dans lequel on ajoutera une demi-tonne de sel pour avoir un semblant de goût. Le secret de tout bon plat ? Avoir des ingrédients de bonne qualité. Et ça, ça passe par le choix de produits de saison, gorgés de soleil et cueillis à maturité. Vous avez déjà comparé une tomate achetée en février et une tomate qui a pris le soleil jusqu’à ce qu’elle soit mûre ? Il n’y a pas photo, on est d’accord.

 

Acheter des poivrons en janvier, c’est l’assurance qu’ils aient poussé sous serre ou à l’opposé de chez nous. Qui dit pays lointain dit évidemment transports pour qu’ils arrivent jusque dans nos supermarchés. Bon, déjà, rien que ça, ce n’est pas top niveau écologie.

 

Et même si le respect pour dame nature ne vous fait ni chaud ni froid, sachez qu’un transport de plusieurs semaines, c’est autant de jours de maturité en moins pour votre tomate ou votre poivron. En effet, pour qu’ils arrivent encore présentables chez nous, on les cueille bien avant maturité. Résultat ? Ces fruits et légumes mûrissent dans un camion, à l’abri du soleil. Et puis, parfois, pour faire pousser ces produits hors saison, il peut être nécessaire d’utiliser encore plus d’engrais et de pesticides pour aider les fruits à se développer. Pas top dans la salade, si ?

 

Et le coût de ce transport, on en parle ? Il se répercute forcément un peu sur le prix d’achat. Votre melon de mai n’aura pas le même prix (ni le même goût) que celui vendu en pleine saison en juillet-août. Alors autant attendre d’être sur la plage pour se régaler d’un quartier de melon bien juteux, vous ne croyez pas ? Si l’on ajoute à ça une vieille notion d’économie concernant l’offre et de la demande (on croule sous les tomates en juillet, donc le prix va baisser. Mais puisque les tomates sont plus rares en avril, le prix est plus cher), on comprend que l’addition soit salée pour une simple salade tomates-mozza en avril. 

 

On ne le sait peut-être pas, mais il n'y a pas que les fruits et légumes qui aient une saisonnalité. Les animaux ont eux aussi un rythme. Ce n'est pas pour rien que l'on sert généralement de l'agneau à Pâques : c'est la saison.

 

Aux beaux jours et jusqu'à la fin de l'été, on se régale de thon, de sardines, de turbot ou encore de truite alors que l'on se tournera plutôt vers des harengs ou de la dorade en hiver. Pensez-y la prochaine fois que vous préparerez votre repas de Noël (non, le saumon n'est pas de saison en hiver. Il se consomme de février à août). Même si on adore les consommer dans un resto de bord de mer, sachez aussi que les moules ne sont pas de saison en été. Nous, on dit ça pour qu'ils continuent de se reproduire et que l'on puisse continuer de manger du poisson sauvage de qualité. 

 

Pour savoir ce qui est de saison, ne vous fiez pas aux étals des marchés. Aujourd’hui on trouve des tomates en vente toute l’année. Alors, pour vous aider à vous y retrouver, rendez-vous sur la page Facebook de 750g à chaque début de mois : on y publie un récapitulatif des fruits et légumes de saison.

 

Et si ce n’est pas suffisant, on vous envoie même un menu de la semaine (équilibré et de saison) avec la liste de courses correspondante. Comme ça, vous n'avez qu'à suivre les indications : aucun risque de vous tromper.

 

Côté poissons et fromages de saison, rendez-vous sur notre site pour lire nos articles saisonniers.

Nous avons même une rubrique dédiée exclusivement aux produits de saison sur notre site.

 

Et voilà, désormais, vous avez toutes les cartes en main pour vous régaler en mangeant de saison.