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Pourquoi votre petit-déjeuner risque de vous coûter bien plus cher ces prochains mois ?

Le petit-déjeuner est pour beaucoup le repas le plus important de la journée. Pourtant, ce dernier risque bien de vous coûter plus cher qu’auparavant ! Découvrez pourquoi. 

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Pourquoi votre petit-déjeuner risque de vous coûter bien plus cher ces prochains mois ?

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Tartines de pain beurré, tasse de café, bol de chocolat chaud, verre de jus d’orange, le petit-déjeuner se compose souvent de ces éléments de base pour la plupart des foyers français. Si ces derniers aliments semblent abordables en termes de prix, la tendance pourrait bien changer dans les semaines et mois à venir. En cause ? Une inflation galopante qui touche les matières premières à l’origine de nos petits-déjeuners…

Parmi les produits les plus touchés, on retrouve notamment le beurre, le sucre, mais également le café et le jus d'orange. Voici ce qu’il faut savoir sur ces hausses de prix !

Beurre, sucre, café : pourquoi les prix s’envolent ?

Suite aux mauvaises conditions climatiques, de nombreux produits du petit-déjeuner voient leur prix fortement augmenter. À titre d'exemple, le beurre a presque doublé, passant à 8.200 euros la tonne fin septembre, soit presque le double que l’an passé.

Idem, le sucre a atteint son plafond depuis plus de 6 mois et la courbe des prix ne semble pas prête de redescendre. Enfin, du côté du café et du chocolat, même constat. Le café a vu ses prix augmenter de 150 % en un an. Une somme presque record !

Mauvaise récolte

Certains fruits ne sont pas épargnés par cette hausse des prix. En tête de ligne : l’orange. Produites particulièrement en Espagne, les oranges de table comme celles utilisées pour leur jus sont vendues à des prix hallucinants qui ont presque doublé en 18 mois.

Ce sont les conditions météo qui ont fortement impacté la production des oranges et notamment celles installées aux États-Unis avec le phénomène climatique El Nino et ses fortes températures.

Mais pas seulement ! En effet, les très fortes intempéries subies en Afrique et les grandes périodes de sécheresse qu’ont connues l’Asie et le pays de l’Amérique latine ont limité les récoltes d’oranges localement. Résultats : les entreprises ne peuvent pas assurer la production de jus comme à l’accoutumée. Les conséquences de ces mauvaises récoltes impacteront directement les prix, en suivant le principe de l’offre et de la demande.

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