“Je croule sous les réservations” : après la diffusion de Cauchemar en cuisine, la patronne du Blitz raconte l’impact de l’émission

Suite au tournage de Cauchemar en cuisine, une restauratrice nordiste bénéficie dans des proportions inattendues de la diffusion de l’épisode jeudi dernier. La preuve, s’il en fallait encore une, que les interventions du chef Etchebest sont souvent couronnées de succès. 

Depuis 2011, le chef Philippe Etchebest vole au secours des restaurateurs en difficulté dans l'émission aujourd’hui devenue culte, Cauchemar en Cuisine. Après plus d’une décennie de diffusion, l'engouement autour de ce programme ne s'essouffle pas, et il y a fort à parier que la bonhomie du chef Etchebest y est pour beaucoup. Même s’il est parfois confronté à des situations cauchemardesques, le Meilleur Ouvrier de France s’implique toujours auprès des restaurateurs en détresse qui l’ont sollicité. 

En plus de 10 ans, le Philippe Etchebest est intervenu dans près de 80 établissements. À chaque nouvelle arrivée du chef, c’est la même histoire : le stress des restaurateurs est palpable. Un contexte propice aux maladresses, ce qui permet à Philippe Etchebest de pointer les dysfonctionnements. Il met ensuite en place un plan d’attaque afin de permettre aux équipes de s’améliorer et de sauver l’établissement.

Jeudi 23 novembre était diffusé un nouvel épisode de Cauchemar en cuisine. Cette fois, le chef était attendu au Blitz, une brasserie traditionnelle tenue par Emmanuelle Level. Après de bons conseils prodigués par Philippe Etchebest et un établissement remis à neuf, la vie avait repris son cours de manière plus sereine pour la propriétaire et Kelly, sa serveuse. Oui mais voilà, en plus de redresser la barre, le passage du chef a provoqué un véritable engouement pour Le Blitz, si bien qu’Emmanuelle est dépassée par ce succès. “Depuis vendredi, mon téléphone n’arrête pas de sonner. On a dû refuser du monde ce jour-là. Je croule sous les réservations et les encouragements.”, explique-t-elle à La Voix du Nord. C’est énorme. Ça me touche beaucoup. Il y a une centaine de commentaires sur la page Facebook du restaurant. Je m’excuse, je n’ai pas encore eu le temps de répondre à tout le monde. C’est comme dans la rue, ou à Intermarché, des inconnus m’interpellent.” 

Emmanuelle a toutefois conscience du défi qui l’attend, à savoir surfer sur cette nouvelle dynamique : “Il faut que ce nouvel élan se confirme dans le temps. Aujourd’hui, on a deux serveuses supplémentaires qui aident en salle. J’espère pouvoir les embaucher, souligne-t-elle. Grâce à l’émission, on a hérité d’une magnifique cuisine et de la déco en salle, je n’aurais jamais eu les moyens de m’offrir tout ça. Je revends d’ailleurs mon ancien four et mon mobilier, si ça intéresse quelqu’un (elle rit).” L’annonce est passée !