• Connexion
  • Inscription
Vous faites-vous arnaquer lorsque vous achetez de l'huile d'olive ?

Près d’une sur deux : c’est le ratio d'huiles d’olive non conformes à la réglementation, selon une enquête de la DGCCRF. Huile en partie raffinée vendue comme vierge extra, origine usurpée, absence d’informations, etc.. Les anomalies sont nombreuses à en croire la direction générale de la répression des fraudes. 


 

Voir la suite de cet article plus bas
Vidéo suggérée Quels sont les produits de saison en avril ? Video 1 sur 2

Dans les spaghetti aux palourdes, sur notre filet mignon de porc au four, dans la focaccia maison : on ajoute un filet d'huile d'olive dans quasiment tous les plats. Au point d'en utiliser 1,7 kilo par an et par personne. Avec une telle consommation, il serait bon de connaître réellement la qualité de l’huile que l’on ajoute à tout-va dans nos plats, non ?

 

Près d'1 huile sur 2 n'est pas conforme

49% des bouteilles étaient non-conformes à la règlementation. Adobestock

Chaque année, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes contrôle l’étiquetage et la qualité des huiles d’olives vendues en France. Et le constat est troublant : 49% des huiles contrôlées sont non-conformes, en majorité lorsqu'elles sont achetées chez des grossistes, sur internet et sur les marchés. 

 

Les manquements sont particulièrement nombreux en matière d’étiquetage ; ils concernent notamment l’usage abusif de mentions valorisantes (en particulier l’usage de la catégorie « vierge extra », ou de l’origine française)” précise la direction générale. 

 

En d’autres termes, ça veut dire qu’il est possible que ce petit stand de produits typiques du Sud qui vend de l’huile d’olive vierge extra au prix fort alors qu’il s’agit en réalité d’une huile d’olive vierge, où le taux d’acidité est plus élevé (2% contre 1% max. pour de l’huile d’olive vierge extra). 

 

Mais certains vont encore plus loin dans la fraude. La DGCCRF donne l’exemple d’un commerçant qui vendait une huile d’olive... qui s’est avérée être impropre à la consommation. Heureusement, ces cas-là sont rares.

 

Choisissez bien votre huile d'olive. Adobestock

Autre manquement soulevé par la répression des fraudes : les défauts d’étiquetage. Une bouteille sur 4 est classée comme “à surveiller” en partie à cause de cela. Désignation d’origine absente ou incomplète, usurpation d’origine ou de lieu géographique, absence de date de durabilité minimale, absence de valeurs nutritionnelles et autres pratiques sont ici pointées du doigt.

 

En conclusion, seule une bouteille sur 4 est totalement conforme à la réglementation. Et le casse-tête pour choisir une bonne huile d'olive ne s'arrête pas à sa conformité avec la réglementation ; il faut aussi savoir si elle convient à notre recette. Et pour cela, il faut veiller à 3 critères importants que l’on vous liste dans cet article

 

Source : Plan de contrôle des huile de la DGCCRF

Dans le même univers