“Il a imaginé un dessert inoubliable” : Christophe Michalak dévoile les adresses gourmandes qu’il préfère à Paris

Il fait partie des visages les plus emblématiques de la pâtisserie. Aujourd’hui, Christophe Michalak (51 ans) possède huit boutiques à Paris et gère pas moins d’une centaine d’employés. Avec sa religieuse au caramel revisitée ou bien son célèbre mi-gâteau mi-tarte, le chef pâtissier a marqué les papilles de bon nombre d’amoureux de la pâtisserie. Pour nos confrères du Parisien, Christophe Michalak a accepté de se dévoiler à cœur ouvert, à l’occasion de l’ouverture de son nouveau magasin.

Et celui qui vit entre les Alpilles et Paris, n’a pas hésité à donner ses bonnes adresses gourmandes de la capitale. En effet, il indique avoir un faible pour la cuisine de "Jean-François Piège, surtout quand je la mange chez lui : ce gars est irradié. J’aime la folie d’Akrame (VIIIe), l’un des seuls ‘gastro’ que je continue de fréquenter", lance-t-il. Et parmi les plats qui le font succomber, il y en a un bien précis : "Il a imaginé un dessert inoubliable : une pâte de cacahuète joliment torsadée dans un verre à pastis, surmontée d’un sorbet anis-Ricard, comme quand vous buvez un Ricard au comptoir en grignotant des cacahuètes… Ça vous fait bing-bing-bing, comme un flipper qui sonne de partout !", confie-t-il.

Pour Christophe Michalak, "le Café des Ministères (VIIe), où on est accueillis avec sourire et simplicité" est aussi l’une de ses adresses préférées. L’occasion aussi d’en savoir plus sur sa vie privée : "Pour éviter de me faire houspiller par ma femme, qui est végétarienne, je ne parlerai pas de leur chou farci, encore moins de leur vol-au-vent (j’ai promis de ne plus manger de ris de veau). Donc, je ne parlerai que des desserts…", dit-il dans un sourire. Toujours curieux de découvrir de nouvelles saveurs, le chef pâtissier propose aussi une "autre bonne adresse, Brigade du Tigre (Xe). J’ai aussi été bluffé par Qasti Green (IIe), le libanais végétal d’Alan Geaam, et le nouvel Altro Frenchie (IIe) de Grégory Marchand, un chef brillant qui m’a préparé des petites pâtes dingues, ou encore Kitchen Ter (re) (Ve) de William Ledeuil, je mangerais ses pâtes sur la tête d’un pouilleux. Celles de Piero TT (VIIe), de Pierre Gagnaire, sont, elles aussi, fantastiques". Vous l’aurez compris, le chef pâtissier est un amoureux de la gastronomie et accepte de partager ses bonnes adresses.