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Biscuits apéro, pancakes, barres chocolatées, les produits riches en protéines sont très tendance. Parmi eux, on retrouve notamment les yaourts protéinés qui connaissent un véritable essor auprès des sportifs et des personnes ayant envie ou besoin de faire le plein de protéines. Il y a quelques années, nous vantions les mérites du skyr. Mais depuis peu, une nouvelle tendance prend le relais. Il s’agit de ces fameux produits laitiers enrichis qui promettent une quantité élevée de ces nutriments essentiels. Mais que vaut vraiment leur composition ? Face au docteur Jimmy Mohamed sur le plateau de l’émission Le Mag de la Santé, un médecin spécialisé dans le sport a partagé son opinion.
Les yaourts protéinés sont-ils vraiment bons pour la santé ?
“On a été au supermarché parce que désormais, quand on fait nos courses, on peut trouver notamment des yaourts hyperprotéinés. Celui-là est d’une marque assez célèbre qui propose 15 grammes de protéines, l’équivalent de deux ou trois œufs en termes de protéines pour un yaourt.”, commence, tout d’abord, le docteur Jimmy Mohamed. Une promesse alléchante, mais à quel prix ? Face à lui, un professionnel de la santé a réagi. Et il semblerait que ces produits alimentaires ne fassent pas l’unanimité. “Ces produits industriels nécessairement contiennent beaucoup d’additifs, beaucoup d'épaississants et souvent des édulcorants dont on connaît aujourd'hui les effets néfastes sur la santé.”, déclare-t-il. Toutefois, ce dernier ne les déconseille pas pour autant. “Donc est-ce qu’il faut interdire ces produits ? La réponse est non.”, conclut-il.
À quelle fréquence peut-on manger des yaourts protéinés ?
Pour ce médecin spécialisé dans le sport, vous devez surtout faire attention à la façon dont vous consommez ces yaourts hyperprotéinés. “Il faut les consommer avec modération, une à deux par semaine en encas et ne pas en faire un produit de consommation quotidienne ou pluriquotidienne.”, suggère-t-il. Les manger une fois de temps en temps ne nuira donc pas à votre santé. Le secret est de ne pas en abuser.