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Quels sont les 15 gestes à privilégier quand on veut être plus écolo

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En ce début d'année, on prend de nouvelles résolutions, à commencer par agir de façon plus écologique. Mais, très vite, on peut se sentir un peu perdu. Par quoi commencer ? Pour vous aider, voici 15 gestes faciles à adopter au quotidien, pour devenir plus écolo sans trop d'efforts.

 

1- Acheter des fruits et légumes de saison

Adobestock

Pour certains, ça peut paraître évident. Mais bon nombre de personnes sont encore tentées par des tomates farcies en plein mois de décembre... c'est tellement dommage, car elles n'auront aucun goût. Patientez quelques mois et variez vos habitudes avec des butternut farcies.

 

D'autres craquent pour des framboises à déposer sur la bûche de Noël au moment des fêtes. Sauf que ce n'est clairement pas la saison, et qu'en plus de coûter une petite fortune, la production de ces fruits et légumes nécessite beaucoup d'engrais et de pesticides, sans compter qu'ils parcourent des centaines de kilomètres avant d'arriver sur nos étals. Alors  même si l'on vous met sous le nez des poivrons en novembre et que vous avez une folle envie de fajitas, passez votre chemin. La planète, vos papilles et votre portefeuille vous diront merci !

 

Pour s'y retrouver, n'hésitez pas à suivre notre page Facebook. Chaque mois, une infographie sur les produits de saison y est disponible. Simple, pratique et efficace.

 

2- Privilégier le circuit-court et les produits locaux

Adobestock

Une coquille Saint-Jacques des Côtes d'Armor envoyée en Chine pour être lavée avant de revenir dans vos assiettes, ça vous tente moyen, non ? Pour réduire les kilomètres parcourus par vos aliments, c'est tout bête : acheter local, en privilégiant les circuits-courts

 

Pourquoi acheter local serait mieux pour soi et pour l'environnement ?

 

  • Parce qu'acheter chez le producteur d'à côté permet de faire fonctionner l'économie locale, tout en lui assurant une rémunération plus juste. Et puis, connaître celui qui nous permet de boire notre bol de lait du matin, c'est quand même vachement plus sympa. Et ce n'est pas forcément plus compliqué : en plus des AMAP, certains supermarchés, notamment en province, proposent des produits locaux.
  • Parce que 30% des émissions de gaz à effet de serre sont dues à l'industrie agro-alimentaire. Refuser ce poisson qui a parcouru des milliers de kilomètres par avion, c'est aussi un geste pour la planète.
  • Parce que les fruits et légumes sont récoltés à maturité, à la dernière minute. Du coup, ils sont gorgés de vitamines. Côté qualité nutritionnelle, c'est bien mieux que ces tomates qui passent des jours dans un camion ou ces courgettes qui flétrissent sur les étals des grandes surfaces. 

 

3- Planifier ses menus

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Pour planifier nos menus de la semaine, on s'inspire sans limite de la Weekly 750g. Au programme : légumes de saison et plats équilibrés dont tout le monde raffolera. Comme ça, moins de gaspillage (20 kilos par an et par personne, ça commence à faire beaucoup) et plus d'économies dans le porte-monnaie (fini les 240 euros jetés par la fenêtre chaque année) : c'est gagnant-gagnant.

 

La petite astuce : on fait nos courses après avoir mangé, histoire de ne pas craquer le ventre vide sur des produits superflus. Dans le frigo, les crèmes desserts qui se périment dans 2 jours et les mousses au chocolat maison se mettent tout devant, et seulement ensuite on attaquera les yaourts aux fruits qui se cachent au fond.

 

4- Acheter des filtres et capsules réutilisables

Pascale Weeks

Le saviez-vous ? sous l'effet de la chaleur, certains sachets de thés libèrent dans l'eau des nano-particules de plastique. Et ça, ça refroidit. Du coup, on achète du thé en vrac et des sachets en tissu (ou une boule à thé) pour nos petites pauses entre collègues. Pour les aficionados du grain noir, on investit dans des capsules à remplir soi-même ou un filtre réutilisable pour la cafetière. On en trouve partout.

 

5- Remplacer le papier alu par du bee's wrap

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Bad buzz pour le papier alu : des voix s'élèvent depuis quelques années pour prévenir d'éventuels risques de transfert de l'aluminium dans nos aliments acides, salés ou exposés à la chaleur. Un transfert qui pourrait provoquer des maladies comme Alzheimer. Autre mauvais point : il ne se recycle pas. Bref, l'alu a tout faux. Alors on le remplace sans scrupule par du papier cuisson bio pour notre saumon en papillote, un couvercle en tissu pour la demi-portion de pâtes restantes et du bee's wrap pour emballer le sandwich d'à midi.

 

6- Oublier les sacs plastiques

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Avez-vous vraiment besoin de ce sac pour 2 kiwis ? Un autre pour 4 carottes ? Oubliez tout ça et préférez les tote bags et filets à légumes. Ca vous évitera de vous retrouver avec un monticule de sacs de courses sous l'évier. En plus d'être écolo et très pratique, les filets sont à la mode. Alors, pourquoi ne pas sauter le pas ?

 

7- Privilégier le fait-maison

Gettyimages

Au rayon biscuits et petits goûters pour les enfants, on passe notre chemin. A la place, on profite du dimanche après-midi pour préparer de délicieux Spritz au chocolat, des biscuits Granola maison, des Kinder Country, des céréales pour le bol du matin, une pâte à tartiner maison, des Oreo et ce gâteau marbré pour le goûter du lundi. L'avantage ? On sait ce qu'on met dedans et on évite les quantités astronomiques d'emballages.

 

8- Cuisiner les épluchures et les légumes trop murs

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On a tous nos petits défauts. Les fruits et légumes aussi. Mais ce n'est pas une raison pour les laisser de côté et les ignorer sur les étals dès qu'ils s'enlaidissent. Si notre carotte bio est un peu cabossée, on l'utilise en velouté par exemple, et on garde les épluchures pour plus tard. Ces radicelles de poireaux ? Frites, elles sont très gourmandes. Les fanes de carottes et autres tiges permettront de faire du pesto ou des quiches, et on recycle le jus de la mozza dans une pâte à pain, pour adoucir une sauce ou dans la marinade des filets de poulet de ce soir.

 

9- Recycler son pain rassis

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Il reste de la baguette tradition d'hier ? Plutôt que de la jeter, pourquoi ne pas en faire un gâteau aux pommes, du pain perdu, de la chapelure ou un crumble ? Comme ça, fini le gaspillage (et en plus, toute la famille se régale) !

 

10- Acheter en vrac

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Premiers pas : en passant par la boulangerie, on refuse gentiment le sac à pain. On en a déjà un en tissu qui nous attend à la maison. 

 

Niveau supérieur : On investit dans des bocaux en verre et des bouteilles et on va les remplir dans des magasins en vrac. Ne vous imaginez pas manger du quinoa et des graines de Chia tous les jours : les boutiques de vrac regorgent de produits en tous genres comme des pâtes, du riz, des épices, des fromages et même de la viande à la coupe.

 

11- Récupérer l'eau de cuisson

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1 litre d'eau et 10g de sel pour 100g de pâtes : c'est la règle de cuisson ultime pour des farfalle, spaghetti et autres orecchiette aussi bonnes qu'en Italie. Le problème, c'est la suite : on en fait quoi des litres d'eau passés ?

 

Pas de gâchis, on arrose les plantes aromatiques ou le Yucca du salon. On peut aussi allonger notre pesto avec un fond d'eau de cuisson, faire ramollir nos pois chiches avant de préparer un houmous pour ce soir, l'intégrer à la pâte à pain et la pâte à pizza, dégraisser notre vaisselle et même cuire des légumes à la vapeur. Bref, les possibilités sont nombreuses, alors plus d'excuse pour jeter toute cette eau dans l'évier.

 

12- Penser au tri sélectif

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Vous ne réussissez pas à tout acheter en vrac ? Pas de panique, c'est normal. Le zéro déchet, ça s'atteint petit à petit. En commençant par le tri de nos déchets pour qu'ils soient recyclés. Petit rappel pour les recycleurs du dimanche : la poubelle jaune pour les bouteilles et flacons en plastique, les briques et emballages en carton et les conserves en fer, la verte pour les petits pots et bouteilles de verre, la bleue pour le papier. Pour les épluchures, soit vous en faites des chips, soit vous les mettez au compost. Plutôt simple, non ?

 

14- Acheter bio

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Quand on voit des pommes à 1 euro le kilo, on est tenté de sauter sur l'occasion. Mais dessous ce prix se cachent les 36 traitements aux pesticides que chacun de ces fruits a, en moyenne, reçu avant d'atterrir sur les étals. Tout de suite, ça nous emballe un peu moins. Au-delà des risques pour notre santé, les pesticides et autres engrais chimiques polluent les sols et les eaux. Pensez-y la prochaine fois que vous croquerez une pomme à pleines dents.

 

13- Réduire sa consommation de viande

Concrètement, quel est le rapport avec l'environnement, me direz-vous. Manger moins de viande, c'est économiser nos ressources d'eau -pour produire 500g de boeuf, c'est 7 000 litres d'eau consommés-, mais c'est aussi penser au réchauffement climatique en dégageant moins de méthane. Sans compter que la viande rouge, tout comme la viande transformée d'ailleurs, serait potentiellement cancérogène, et entraîne diabète et maladies cardio-vasculaires. Pas très réjouissant. 

 

Evidemment, on ne dit pas de bannir définitivement cette planche de charcuterie dont vous raffolez, mais simplement de réduire la fréquence à laquelle vous la commandez. Bref, consommez moins, mais de meilleure qualité. Et, le reste de la semaine, pourquoi ne pas tester la viande végétale ?

 

15- Boire l'eau du robinet

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Ça ne paraît pas grand chose, mais imaginez la quantité de plastique produite si chacun de nous buvait de l'eau en bouteille. Effarant, non ? Alors on se munit d'une carafe filtrante si besoin, on investit dans une gourde bien propre pour transporter son eau, et le tour est joué.